mercredi 27 février 2013

[J’vais vous les faire bouffer !]



J’vais vous les faire bouffer !

Lénine disait en boutade  que « l'avant-dernier capitaliste vendrait la corde pour pendre le dernier ». Cette histoire de lasagnes à la viande de cheval en est une belle démonstration.

Faut-il redistribuer les plats trafiqués aux pauvres ? Non. La réponse est non.

Il y a une solution bien plus radicale : les faire bouffer à tous ceux qui ont tirés profit(s) de cette industrie frelatée où chaque bout de gras vendu fait du lard aux porcs de la finance.

Je propose qu’on les gave jusqu’à plus faim de toutes les merdes qu’ils ont mis sur le marché, les pâtes, les pattes, le cheval et la selle en plus.

fRED



P.S. : on en garde une part pour Stéphanie de Monaco qui a déclaré "On souffre de la même manière".

vendredi 22 février 2013

A chaque jour sa provocation…

à quoi sert l'index?
A chaque jour sa provocation…

Après Magnette et Toback voici donc une nouvelle charge contre les travailleurs et leurs organisations. Elle vient de Luc Coene, Gouverneur de la Banque Nationale.
« Il faut donc améliorer la compétitivité. Pour cela, il n’y a pas trente-six solutions. Soit on remplace les gens par des machines, soit on adopte des mesures spécifiques. Lesquelles ?
Tout d’abord, faire travailler les gens plus longtemps. Le gouvernement Di Rupo a déjà adopté des mesures pour porter le taux d’emploi de 67,3 % en 2011 à 73,2 % en 2020. Il faudra faire plus. » nous informe La Libre de ce jour… « Il faut aussi explorer des pistes fiscales et non fiscales. Ou encore tenir à l’œil l’évolution des prix de l’énergie et de l’indexation des salaires. La réforme de l’index va dans le bon sens ».
Au lendemain d’une manifestation colossale qui est passée aux pieds de Monsieur Coene, ses déclarations sonnent comme une nouvelle provocation. Une incitation au gouvernement pour qu’il continue à s’attaquer aux conquêtes sociales.
Venant de la BNB, le message pourrait sembler à d’aucun comme neutre, objectif, technique, bref incontournable. Le gouvernement ne manquera pas d’en souligner toute la pertinence…
fRED


Mais qui est donc Luc Coene ?
Voici sa « carrière » résumée sur le site de la BNB , la carrière de celui  que Wikipedia présente comme une « libéral sans étiquette ».
·      Banque nationale de Belgique: département Études et département Étranger (1973-1979)
·      FMI: Assistant de l’Administrateur belge (1979-1985)
·      Chef de cabinet adjoint du ministre des Finances (1985)
·      Chef de cabinet du vice-premier ministre et ministre du Budget (1985-1988)
·      FMI: Visiting Scholar (1988)
·      Commission européenne: Conseiller économique DG II (1989-1992)
·      Banque nationale de Belgique: département Étranger – Conseiller du chef de département (1992-1995)
·      Sénateur (1995-1999)
·      Chef de cabinet du Premier ministre (Guy Verhofstadt) - Secrétaire du Conseil des ministres (1999-2001)
·      Président du Comité de direction de la Chancellerie du Premier ministre et Secrétaire du Conseil des ministres (2001-2003)
·      Vice-gouverneur de la Banque nationale de Belgique pour un terme de 6 ans à partir du 04.08.2003
·      Mandat de vice-gouverneur renouvelé pour un terme de 6 ans à partir du 04.08.2009.

jeudi 21 février 2013

[Ça chauffe...]

Ça chauffe...


boulevard de l'Empereur...
« Paul Magnette et Bruno Tobback demandent plus d'honnêteté de la part de la FGTB » titre la Libre d’aujourd’hui. Sont-ils bien placés ces deux-là pour parler d’honnêteté ? C’est une autre question. En gros ils exigent que les travailleurs et leurs organisations se plient au leitmotiv des Partis dits socialistes : « sans nous ce serait pire ».
Depuis plus de 20 ans que les socialistes « sauvent l’essentiel » au gouvernement en « faisant de la résistance », regardez où nous en sommes… L’honnêteté que vous exigez des autres vous est-elle épargnée ? Pourquoi ne pas leur demander, aux syndicats, de reconnaître que Lance Armstrong ne s’est jamais dopé, que la terre est plate et qu’un Pape est toujours jeune, beau et infaillible ? Ça, Messieurs Magnette et Toback, ce n’est pas de l’honnêteté, c’est de l’agenouillisme. Ce qui semble vous gêner le plus c’est que l’action syndicale redémarre contre les mesures d’austérité que ce gouvernement n’arrête pas d’empiler. Les organisations syndicales devraient en tirer une leçon : ils sont sur le bon chemin quand ils partent à l’action. On ne peut rien attendre de vous. Tout ce qu’on a, on l’a obtenu par la lutte.
fRED

mercredi 20 février 2013

[J'en reste coi...]

Oui vous l'avez remarqué. Cela fait deux semaines que je reste coi. Quoi que je ne sois pas résigné comme pourrait le faire penser le terme "coi" généralement utilisé pour exprimer la résignation qu'on retrouve chez celui qui ne sait plus quoi répondre, qui est à court d'arguments.
Des arguments, j'en ai, mais ils sont de peu de poids face aux armes adverses, comme celle qui a tué un camarade il y deux semaines.
Je vais m'y remettre, y a pas d'avance.
fRED

dimanche 3 février 2013

Vanackere veut allonger le couloir de la mort (au travail)

Vanackere veut allonger le couloir de la mort (au travail)

Steven Vanackere, le vice-Premier ministre et ministre des Finances (CVP) a appelé à un nouvel allongement des carrières avant les prochaines élections, il veut aller plus loin que la réforme des pensions adoptée en début de législature malgré les mouvements de grève que le zélé Vincent Van Quickenborne, ministre des pensions de l’époque avait suscité par ses mesures à la hussarde. Il fait appel à Paul McCartney pour appuyer son propos : « Il faut encore allonger la durée de la carrière. Paul McCartney chantait « Will you still need me when I’m 64? » Moi je voudrais qu’il chante : « Auras-tu encore besoin de moi quand j’aurai 80 ans ! » Le Belge a gagné 15 ans d’espérance de vie et la durée de la carrière n’a presque pas bougé. »

Le travail tue
Aujourd’hui, aux USA et en France notamment, les chiffres indiquent clairement, que l’espérance de vie est en baisse. L’allongement de périodes de travail et les conditions de travail sont des facteurs majeurs de cette baisse à côté de la mal-bouffe, le stress de la vie moderne,... Par exemple des études récentes menées en France sonnent l’alarme en ce qui concerne l’exposition des salariés aux produits toxiques (au moins deux millions de Français, notamment des salariés peu ou pas qualifiés, sont exposés sur leur lieu de travail à des substances cancérigènes). Il y a de fortes probabilités que ces tendances se retrouvent dans les autres pays européens.
fRED