vendredi 29 janvier 2010

[Une manif réussie...malgré un temps de chien!]

... mais qui ne doit pas rester sans lendemains!
[En parvenant, malgré un temps de chien], à mettre dans la rue plus de 30.000 personnes en quelques jours, les organisations syndicales ont démontré qu'il existe un réel mécontentement à la base. Mais cette capacité de mobilisation, cette pression ne peut surtout pas retomber. Il faut lui donner à la fois plus d'ampleur et plus de radicalité.
[Ampleur], car UNE manif ne changera rien, elle permet de redonner confiance à ceux qui luttent, car ils y découvrent leur force collective mais ne pèse pas assez dans le rapport de forces. On en a fait assez pour le savoir.
[Radicalité]
, car la lutte pour l'emploi ne peut se mener qu'en prenant les choses à la racine. Et la racine c'est le système capitaliste qui veut nous faire payer l'addition de SA crise. Qui veut écraser et précariser les travailleurs pour restaurer les taux de profits. Qui se sert du chômage massif pour peser sur les conditions de travail, les salaires, les allocations.

fRED

mardi 26 janvier 2010

Haïti : Pétition internationale

À l'attention des gouvernements et organisations réunies à Montréal pour faire face à la situation en Haïti

26 janvier 2010

La récente tragédie en Haïti a ému les peuples du monde entier de par son impact destructeur, ses conséquences environnementales et sociales, et surtout la perte de vies humaines qu'elle a provoquée. Lamentablement, les désastres naturels ne sont pas une nouveauté dans ce pays des Caraïbes, comme en font foi les ouragans Hanna et Ike au cours de l'année 2008.

Il n'est pas non plus nouveau de voir la communauté internationale lancer des promesses de coopération et d'aide à Haïti. En tant qu'organisations et mouvements sociaux, nous nous inquiétons que la réponse internationale puisse être coordonnée autrement que sur la base du respect de la souveraineté et de plein accord avec les nécessités et demandes du peuple haïtien.

Le moment est venu pour que les gouvernements qui participent à la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), les Nations Unies et en particulier les États-Unis, le Canada et la France, revoient de fond en comble les politiques erronées qu'ils ont appliquées en Haïti.
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lundi 25 janvier 2010

[Chasse aux chômeurs : Deux poids, deux mesures...]

Par Daniel Richard
[Chaque année, l'Onem verse] pour quelque 6 milliards des allocations de chômage.
Depuis 2004, les travailleurs sans emploi sont contraints, pour les recevoir, de prouver qu'ils cherchent activement ce qui n'existe pas et que le capitalisme détruit : l'emploi. Sans quoi, ils peuvent être exclus et privés de toutes ressources !
Dans le même temps, les entreprises reçoivent sous forme de réductions de cotisations sociales 7 milliards de cadeaux. Elles, elles ne doivent rien prouver. Elles ne doivent même pas créer d'emploi. Si elles en détruisent, c'est pas grave. Elles ne doivent pas restituer ces sommes quand, comme c'était le plan d'Inbev, elles menacent de délocaliser l'emploi vers des pays à bas salaires. Elles ne doivent rien rendre quand, comme c'est le cas d'Opel, elles décident de fermer boutique et de laisser des milliers de travailleurs sur le carreau.

jeudi 7 janvier 2010

Altermondialisme ou barbarie ?

Par Olivier BONFOND

[Dans quelques semaines], le slogan « Un autre monde est possible » soufflera ses 10 bougies. Mais l'heure n'est pas aux réjouissances : ce mouvement se voit dans l'obligation de se poser les bonnes questions, afin de trouver les réponses adéquates à la crise capitaliste actuelle, qui nous éloigne encore un peu plus de cette société tant attendue, où la justice sociale sera garantie et la nature respectée.
[Démasquer le mythe ne suffit pas à la désarmer] Même si on ne peut en aucun cas s'en réjouir, la crise capitaliste actuelle, mais aussi et surtout la gestion de celle-ci, a fait tomber les masques. Les gouvernements ont montré leur vrai visage : quand les mouvements sociaux réclament la satisfaction de leurs droits sociaux, les caisses sont vides, mais quand les détenteurs de capitaux sont en détresse, il devient possible de trouver – et de leur donner – plusieurs centaines de milliards de dollars en quelques semaines. Un nombre croissant de citoyens prend conscience que quelque chose ne va pas et qu'il faut faire « autrement ». Par exemple, selon une étude de l'Institut Globscan réalisée dans 20 pays, le nombre de personnes qui pensent que le système capitaliste reste le meilleur système possible est passé de 63% en 2005 à 36% en 2009 [1]. Par ailleurs, le mouvement altermondialiste qui s'est développé au cours des années 1990 et 2000 a suscité beaucoup d'espoirs. Il a entre autres choses permis de contester le néolibéralisme à l'échelle internationale et de réhabiliter la nécessité et la possibilité d'une alternative globale (« Un autre monde est possible »). Enfin, différentes luttes sociales à différents endroits, en particulier en Amérique latine mais pas seulement, nous ont montré qu'il est possible de « gagner » et que le mot alternative n'est pas un vain mot.

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vendredi 1 janvier 2010

[C"était 2009...]


[À travers quelques dates marquantes ou significatives, nous revenons sur l’année 2009. Elle a été dominée par l’approfondissement de la crise globale et la mise en œuvre des plans de sauvetage du système financier pour rétablir les profits, au prix de nouvelles attaques contre les travailleurs et les peuples. 2009 marque le basculement du monde dans une crise chronique qui signe la faillite de la politique libérale et impérialiste des classes dominantes. Avec, en corollaire, une exacerbation des tensions dans les relations internationales, bouleversées par plus de vingt années de mondialisation capitaliste.

On assiste à une montée du militarisme pour tenter de maintenir un ordre mondial de plus en plus déstabilisé par les rivalités entre puissances attisées par une concurrence économique acharnée en dépit des liens de dépendance économique tissés à travers le marché mondial.
Jamais les dépenses militaires des États n’ont été aussi importantes depuis la fin de la guerre froide. 2009, c’est aussi l’année d’une nouvelle montée de la contestation sociale et politique. Des luttes des travailleurs aux manifestations de Copenhague, en passant par le Forum social de Belém, une nouvelle conscience internationaliste émerge…
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[Marche Pour Gaza]