vendredi 29 février 2008

Une Carte Blanche dans "La Libre"

Et si on baissait (réellement) les impôts de ceux qui en ont (vraiment) besoin ?
C'est paru hier et j'ai signé ce texte, quoi de plus normal que de vous inviter à le lire ici

jeudi 28 février 2008

Image : Derrière les images se cachent des nombres

allez voir ceux qui se cachent derrière ce tableau de Van Gogh

Pas de slogan, pas de cri.
Notre silence signifie que nous avons déjà tout dit sur la question de la régularisation des sans papiers et qu’il est temps maintenant que les politiques agissent.
La question ?
Celle que pose la situation des personnes vivant à nos côtés, illégales à leur corps défendant, parce que l’état leur refuse des papiers. Nous espérons ainsi interpeller les représentants politiques au sujet des discriminations dont les personnes sans papiers sont victimes, peser sur le gouvernement intérimaire pour qu’il englobe la question de la régularisation dans son programme et qu’il lui trouve une réponse digne.
De désespoir, certains d’entre eux entament une grève de la faim, ce que nous ne pouvons accepter même si nous les comprenons.
L’action ?
A l’instar d’autres villes, la coordination I.D.E (Initiatives pour le Droit des Etrangers) vous donne rendez-vous tous les mercredis entre 18h et 18h30 au centre de la Grand Place de Mons afin de former un cercle silencieux, pour interpeller nos responsables politiques et manifester notre soutien aux sans-papiers.

Renseignements : +3265 847322 – +32499 993979

mardi 26 février 2008

l'Union en Final Four


En battant Samara pour la deuxième fois, Mons-Hainaut évite la belle. Mais démontre qu'il n'y a pas que l'argent qui décide. Samara, cité industrielle chère au stalinisme, se situe à 900 km à l'est-sud-est de Moscou non loin de la frontière avec le Kazakhstan. Sa population s'élève 1.113.900 d'habitants en 2007.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Staline y délocalise le gouvernement de l'URSS pour le mettre à l'abri de l'avancée allemande. On peut aujourd'hui visiter, en souvenir de cette époque, le "bunker Stalina" (bunker de Staline), plus grand bunker du monde, construit comme abri du gouvernement. Après la chute de l'URSS, la ville retrouve son ancien nom de Samara.
Quand l'URSS voulut créer une très grande usine de production de voitures particulières, une ville à 100km de Samara fut choisie et baptisée Togliatti du nom de Palmiro Togliatti, leader historique du Parti communiste italien. En effet, cette usine exploitait une technologie italienne (Fiat), pour produire la gamme Lada. C'est pourquoi un modèle de cette gamme a porté le nom de Lada Samara, un autre le nom de Jigouli, qui sont les collines qui occupent l'autre bord de la Volga face à la ville.
Samara est un centre industriel important, notamment pour la production de fusées (usine Progress) et des véhicules spatiaux c'est ici que fut construit l'engin qui mit Youri Gagarine en orbite en 1961.
Et maintenant c'est Mons-Hainaut qui est sur orbite : pour la première fois, un club belge accède à ce niveau d'une compétition européenne.

"Salut, Jean-François!"

dimanche 24 février 2008

jeudi 21 février 2008

les femmes sont en solde tous les jours!

En effet, en moyenne et en brut par mois, les travailleuses gagnent près de 25% de moins que leurs collègues masculins.Plusieurs facteurs expliquent l’écart salarial: les femmes occupent des métiers moins bien rémunérés, elles travaillent dans des secteurs généralement moins bien payés, elles occupent et restent dans des fonctions d’éxécution, elles travaillent souvent à temps partiel. Pour la FGTB, les travailleuses, mais aussi les professions et secteurs typiquement féminins, méritent mieux! La FGTB organise, pour la 4ème année consécutive, sa Journée de l’égalité salariale! Ainsi, pour cette année 2008, à l’occasion des soldes, la FGTB attire l’attention de toutes et tous sur trois secteurs en particulier (chiffres moyens mensuels):
La confection (fabrication de vêtements) emploie 80% de femmes. Les femmes y gagnent 40% de moins que les hommes.
La vente emploie 67% de femmes. Les femmes y gagnent 15% de moins que les hommes.
Le nettoyage emploie 60% de femmes. Les femmes y gagnent 12% de moins que les hommes.

Plus d’informations dans le dossier de la FGTB

mardi 19 février 2008

Patrons belges : pas mieux que les Diables Rouges

Près de trois patrons sur quatre de grandes sociétés françaises ont gagné 40 % de plus en 2007 qu’en 2006, grâce notamment à l’augmentation de leur bonus, la rémunération des poids lourds du CAC 40 dépassant les 6 millions d’euros, selon une étude parue dans La Tribune. Certes, ils sont encore loin des plafonds américains, mais il n’en demeure pas moins que les grands patrons français sont les mieux payés d’Europe.
Et les patrons belges ? Toujours à la traine dans le championnat européen, comme les diables rouges ?
Selon la Dernière Heure « la croissance a également permis aux patrons (belges) de voir leur rémunération augmenter considérablement. Une tendance qui devrait se confirmer encore pour 2007, même si les chiffres n’ont pas encore été publiés. Toutefois, comme le rappelle la FEB, une part importante de cette rémunération dépendant des résultats, les grands patrons belges ne sont pas surpayés, et risquent même de voir leurs rentrées diminuer cette année suite à la baisse du pouvoir d’achat et à l’évident ralentissement de la croissance. »
Mais cela fait encore en moyenne 1,5 million d’euros par an pour les patrons des « grandes sociétés » belges… qui restent au-dessus du seuil de pauvreté (moins de 775 euros par mois). Ouf !
Les patrons les mieux payés : Albert Frère (GBL) a remporté le premier prix en 2006, avec 5.518.074 €. Carlos Brito (InBev) deuxième, avec 3.936.000 €, devant Jean-Paul Votron (3.338.000 €); Roch Doliveux (UCB) cinquième, avec la somme de 3.210.000 €, tandis que Gérard Mestrallet (Suez) lui empoche 2.700.000 €.
Parmi les dirigeants des trois entreprises publiques, celui de Belgacom, Didier Bellens, est le mieux payé selon les derniers chiffres délivrés par le ministre de tutelle. Il perçoit maximum 2,040 millions d’euros brut par an dont 1,025 million d’euros brut est fixe. Le reste du montant est variable. Le CEO de Belgacom peut en plus disposer de 400.000 euros d’options d’actions.

« Il n’y a pas de problème de pouvoir d’achat »
C’est ce que déclare Pieter Timmermans, Directeur Général de la FEB au Soir (16 et 17 janvier) : « il y a un problème pour 5 à 10% des gens. Pour eux, il faut des mesures spécifiques et ciblées. Le Gouverneur de la Banque Nationale l’a dit. Il a précisé que tout le monde sentait ce problème-là, mais qu’il était supportable pour la grande majorité. (…) Ce n’est donc pas un problème, c’est une impression.»
Passons sur ses petites contradictions, oublions le fait qu’il se retranche derrière le Gouverneur de la Banque Nationale, Timmermans n’est certainement pas dans les 5 ou 10% qui ont des problèmes de pouvoir d’achat et il nous avoue que c’est « supportable ».
Comme devrait être aussi « supportable » une taxation plus efficace, plus progressive, des super-revenus cités plus haut.
fRED

vendredi 15 février 2008

La fin du festival d'Elio

A voir et à revoir, ce merveilleux débat avec Elio Di Rupo, président du PS, au Forum social européen de Paris, en novembre 2003. Analyse de Serge Halimi (Le Monde Diplomatique) et du sociologue Alain Accardo. Tiré du DVD «Avanti Popolo!», de Yannick Bovy et Mathieu Sonck, Zogma, 2006, 45'.
Infos: http://www.zogma.org/

mercredi 13 février 2008

La bourse c’est aussi naturel que le foot…

Depuis une bonne semaine, les rubriques « Cartes Blanches » et « Courrier des lecteurs » du journal Le Soir font focus sur l’action symbolique menée par « l’Homme Révolté » qui a accroché une banderole (« Make capitalism history ») sur la Bourse de Bruxelles… Dans un courrier qu’adresse, par Le Soir interposé, Bruno Colmant, Président de la Bourse de Bruxelles, au dangereux terroriste, il lui explique du haut de sa très haute autorité que « (ses) idées ne sont pas réalistes car le capitalisme est l’ordre naturel des communautés humaines », et aussi, que « La Bourse est indispensable à l’économie : elle formule la valeur et fonde l’appel au capital à risque ».
Bref, ce qu’Alternatives Economiques appelle « un merveilleux mécanisme d'horlogerie qui, par le miracle du mouvement des prix, transforme le chaos en ordre, la multitude des intérêts particuliers en intérêt général. »
Le marché, le capitalisme, la bourse, le capital, les actionnaires…

Robert Louis-Dreyfus, actionnaire majoritaire

Le 17 octobre 2007, la Cour d'appel d'Aix-en-Provence a condamné Rolland Courbis à deux ans de prison ferme (un an ferme et un an de révocation de sursis) dans l'affaire des transferts suspects au sein de l'Olympique de Marseille entre 1997 et 1999. En première instance, l'ancien entraîneur de l'OM avait été condamné à trois ans et demi de prison ferme pour faux, usage et complicité de faux, complicité et recel d'abus de biens sociaux. L'actionnaire principal de l’Olympique de Marseille, Robert Louis-Dreyfus, a été condamné lui à dix mois de prison avec sursis et à une amende de 200.000 euros. Gilbert Sau, agent de joueurs, a écopé de dix-huit mois ferme, alors que Jean-François Larios, également agent, a pris six mois avec sursis. Au cours de son procès il a déclaré, concernant les raisons de sa venue à l’OM, à une époque où il était patron d’Adidas : "Nike avait l’objectif de devenir numéro un dans le football. Notre stratégie était de les repousser pour conserver le leadership, en conservant l’équipe nationale et un club mythique dans chaque pays". À propos de la nomination d‘Yves Marchand au club : "On a lui a cherché une autre mission au sein d’Adidas. Comme on n’a rien trouvé, je lui ai proposé de prendre la présidence de l’OM". Quant à Me Carlos Bejarano, avocat de Rolland Courbis lui aussi y allait d’une image très liée au monde des affaires : "Dans un avenir proche, l’OM appartiendra à un fonds de pension chinois géré à Miami. C’est le sens de l’histoire".
Bon, vous allez me demander où je veux en venir à propos de ces « amoureux du foot », un peu « dévoyés » concédons-le, mais qui ne remettent en rien en cause l’évidence énoncée par le Président de la Bourse.
Et puis tout ça c’est en France, à Marseille, c’est loin et il y a longtemps…
Ouais, je ne parlerai pas tout de suite des liens de ces affaires avec le Standard de Liège, ni des transferts entre le Standard et d’autres Clubs wallons.
Patientez, ça vient. Je reste à la Bourse.

Qu'est-ce que la Bourse?
J’en trouve une définition dans un article très sérieux de la très honorable Libre Belgique (
1 ) : « Il s'agit d'un marché, où vendeurs et acheteurs peuvent se rencontrer facilement. Les vendeurs sont les actionnaires, propriétaires d'une ou de plusieurs parts (appelées "actions") d'une entreprise et les acheteurs sont des investisseurs désireux de miser sur une entreprise dans laquelle ils croient. De nos jours, l'ordre d'achat ou de vente est passé, via une plate-forme boursière électronique telle qu'Euronext, par un courtier de Bourse (banque, société de bourse) au nom de son client, investisseur ou actionnaire. Le prix de l'action de l'entreprise est déterminé par la loi de l'offre et de la demande. Ce prix, aussi appelé cours de Bourse, est censé représenter la valeur de marché de l'entreprise. Voilà pour la théorie. »
Je résume un peu : la Bourse c’est un peu comme un match avec de gros enjeux. Y’a des joueurs, des Présidents de Clubs, des agents de joueurs, et, forcément aussi, parfois il y a des tricheurs : des spéculateurs.
La Libre, toujours elle, les définit comme suit : « Certain, que l'on qualifie de spéculateurs, décident d'acheter des actions d'une entreprise parce qu'ils pensent que beaucoup d'autres acheteurs vont ensuite se présenter, faisant ainsi grimper le cours de Bourse. Une fois un certain niveau de prix atteint, les spéculateurs revendront leurs actions sans un regard pour l'entreprise. Ils ont leur plus-value, ils sont contents. Grâce aux nouvelles technologies, les transactions sont très rapides. On peut être actionnaire d'une entreprise pendant quelques secondes puis vendre ses actions pour profiter de la hausse du cours. »

« Dieu occupe la première place dans sa vie »
Je me permets à nouveau une comparaison avec le foot. « Il retournera alors en Belgique, à Mons, durant le mercato d'hiver de la saison 2004-2005. Il reviendra au Standard à la fin de la saison. Il portait au Standard de Liège le numéro 8. Il mesure 1,68 m et pèse 67 kg. Wamberto est un joueur dont Dieu occupe la première place dans sa vie. Lors de la saison 2006-2007, Wamberto a resigné un contrat d'un an à Mons où il montrera son talent ... » (2)
Dans tous les championnats du Monde, on en connaît des mouvements de joueurs très fréquents, des aller/retour, des « j’achète, je vends », le « mercato » est l’occasion de relancer la « compétitivité » de l’équipe. Au point de se demander si ces transferts n’ont pas plus d’intérêt pour les intermédiaires que pour l’entreprise, le foot, l’équipe, le jeu. Cela semble être entré dans la « nature » du foot érigé en compétition impitoyable.

90 % des transactions financières sont spéculatives…
« Les spécialistes estiment qu'aujourd'hui, plus de 90 pc des transactions financières n'ont plus rien à voir avec les flux de biens et services», écrivent Philippe Maystadt et Françoise Minet-Dermine (3). « Il s'agit d'opérations purement financières qui forment ce que l'on appelle la "bulle financière", cette masse de capitaux spéculatifs à la recherche d'opportunités de placements n'importe où dans le monde. »
Par ce constat peu flatteur, Philippe Maystadt offre une belle leçon au Président de la Bourse : le capitalisme naturel et son outil naturel, la Bourse, produisent naturellement, dans 90% des cas, de véritables « truands ».
La comparaison avec le foot s’arrêtera là. Car je pense que tous ceux qui ont fait leur petite niche d’affaires véreuses dans le foot, si mafieux soit-il, n’atteindront jamais un tel pourcentage. Ils ne jouent pas encore dans la cour des grands. Ils ne sont qu’une copie un peu brouillonne du merveilleux mécanisme d'horlogerie capitaliste.

fRED

(1) http://www.lalibre.be/economie/actualite/article/401441/les-speculateurs-nourrissent-la-crise.html
(2)
WIKIPEDIA
(3) "Comprendre l'économie", 4e édition, Luc Pire éditeur, 2007.

mardi 5 février 2008

It’s a free world de Ken Loach à Mons

- Lundi 18 février 2008 - 18h
- Ciné Plaza à Mons -

It’s a free world

est avant tout un film social qui montre une réalité. Celle de femmes et d’hommes arrivés en terre étrangère avec l’espoir d’échapper au chômage et de travailler pour un salaire correct.



Interview Ken Loach

Les salariés licenciés contestent AOL à leur manière...


Fired AOL France, les licenciés d'AOL France
envoyé par all

Durée : 02:45 Pris le : 23 octobre 2007
Sur l'air de "l'amour à la Française" des Fatals Picards, des salariés d'AOL France présentent un clip d'adieu. Les licenciements d'AOL en France concernent 90 personnes (sur un total de 2000 dans le monde soit 20% des effectifs).

Nicolas Sarkozy se fait traiter d'enc...


L'insulte du pêcheur et le bafouillage de Sarkozy

samedi 2 février 2008

Fini la langue de bois...

humeur

2007/ A cause des Carolos, Elio perd des plumes. "Les gars, au boulot!"
La Cellule Marketing et le Commando Com fusionnent dans le BRABOEMP (les branchés du boulevard de l’empereur) et se lancent dans un nouveau métier : "Artisans du Progrès". "Notre parti n’est jamais aussi fort que quand il s’ouvre et se rassemble ! Le PS se doit de créer en permanence, par la réflexion, l’échange ou l’action, de nouvelles pistes pour mettre en œuvre nos valeurs fondamentales. Les Socialistes doivent proposer des solutions novatrices pour régler les problèmes concrets rencontrés par les citoyens dans leur vie quotidienne."(Elio -2007)

Pour propager la bonne nouvelle, les branchés du boulevard de l'empereur ont quelques nouvelles consignes révolutionnaires à respecter : retirer systématiquement les majuscules aux vieux mots de la langue de bois (boulevard, empereur, syndicats,...) et en rajouter aux mots justes et modernes (EliôOOO, Rudy, Magnette, Blogs, Gouvernance,...).
Un bon coup de varlope sur tout ça, ne plus parler des sujets qui fâchent (pacte des générations, chasse aux chômeurs, sans-papiers), leur préférer des bons sujets (BHV, Nos Concitoyens, Plan Marshall, La Belgique,...). Laisser filtrer un rien d'attention aux exagérations du système... et un peu de patience, les Sondages vont tourner avant le printemps et les gens ne penseront plus trop à leur mazout…
Côté matériel, la « .com » a lancé un nouveau portable plus conforme au concept "Artisans" : dans les réunions c’est moins gonflé.


2008/ Le PS sort du bois. Inscription à l'agence d'Intérim "Octopus", première mission de trois mois, le PS sauve La Belgique de papa. Et bientôt un vrai boulot (CDI) pour Paul, Laurette, André, Didier…

fRED