mercredi 30 avril 2008

Oser dire brin !


C’est le premier mai. C’est le quarantième après mai 68. Et c’est le premier depuis longtemps où j’n’ai rien à foutre. Je me repose. Et je me repose cette question qui m’avait fait basculer, un peu avant 68, dans le camp des révoltés : en ces quarante ans qui m’en séparent, la société est-elle plus juste, plus fraternelle, plus tendre, plus démocratique ?
Ne voulant pas en rester à une analyse sentimentale, superficielle, j’ai relu les statistiques des performances du capitalisme d’aujourd’hui, il aime tellement ça, les stat’s et les performances, j’en avais fait un petit article sur mon blog
(« L’ETAT DU MONDE EN QUELQUES CHIFFRES »).
La conclusion est affligeante ! Cette société c’est de la merde. Et j’ai bien fait de la combattre sans relâche. Et j’ai bien envie de continuer encore plus fort. N’en déplaise à ceux qui vous expliquerons que tout ça c’est dépassé, qu’on ne peut rien y faire, que grâce à eux c’est moins pire,…
Moins pire ? Au regard de ces quarante ans (et de mai 68 en particulier) on constate que les maigres avancées, les quelques conquêtes, ou les victoires partielles contre des reculs, sont toutes le fruit de luttes sociales collectives.
Voilà pourquoi les travailleurs, même si les contours de leur exploitation ont changé, doivent continuer à se grouper, à se soutenir mutuellement à travers leur organisation collective.
En ce premier mai 2008, le parfum du muguet nous invite à oser dire brin !

FRED

Aucun commentaire: