mardi 19 novembre 2013

[on n’y mettrait pas des chiens]



« Il y a un lit superposé, un matelas par terre le long de la fenêtre, recroquevillé sur les deux bouts. Les murs sont tout abîmés, pleins d’humidité avec la peinture qui s’écaille et le radiateur qui ne fonctionne pas. Les draps de lit sont noirs parce qu’on ne les change qu’une fois par mois et les occupants ont été privés de papier de toilette… ».
Ca se passe à Forest, dans un « établissement vétuste et délabré », où 650 personnes ont trouvé refuge.
Pourquoi donc être partis se réfugier à Forest, « dans des conditions aussi épouvantables » ? « C’est une vie quotidienne inhumaine et dégradante : on n’y mettrait pas des chiens et tout homme normalement constitué ne résisterait pas plus de 24 heures sans péter un câble. » comme en témoigne l’ex-sénatrice CDH Clotilde Nyssens (1). Et pourquoi pas dans une commune socialiste, toute proche, Saint-Josse-ten-Noode,  dont le Bourgmestre, Monsieur Emir Kir, se serait empressé de les libérer de cet enfer comme il a procédé avec les 250 pauvres bougres tombés aux mains de l’ignoble GESÙ ?

(1) La Libre 19/11/2013 -ici-


P.S. : on nous apprend que Forest est aussi une commune « socialiste »… mais où va-t-on?

fRED

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