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lundi 24 février 2014

[Ma petite entreprise…]

Vous connaissez Liu Yingxia ? Moi je ne savais rien d’elle jusqu’il y a quelques jours quand j’ai lu quelque part qu’elle avait des ennuis. Plus précisément elle vient de se faire virer par la CCPPC. On est en Chine continentale. La CCPPC (Conférence consultative politique du peuple chinois) est un organe de débat sans pouvoir de décision qui se réunit une fois par an, en même temps que la séance plénière de l’Assemblée nationale populaire.
Que reproche-t-on à Liu Yingxia ? D’avoir été désignée comme « plus belle membre de la CCPPC en 2010 » ? Rien d’officiel mais il semble que ce soit plutôt ses liens avec Jiang Jiemin, ex-directeur de l’agence nationale supervisant les groupes d’État et aujourd’hui sous le coup d’une enquête pour « violations de la discipline et de la loi » (bref, pour corruption), qui soit au cœur de cette révocation.
Mme Liu Yingxia est une « self-made-woman » de 41 ans, elle est entrée à l’école militaire de l’APL à 15 ans, puis a suivi ses études à l’Institut des équipements lourds à Harbin. À l’âge de 20 ans, « elle est diplômée de l’Université de Beijing et lance sa « petite entreprise », qui a prospéré dans les secteurs de l’immobilier et des travaux publics »[1] .
Depuis elle a fait du chemin, « à la force des poignets »… Elle est devenue une des 45 femmes les plus riches de Chine. Ceci ne l’empêchant pas d’être « proche du peuple ». En tant que membre de la CCPPC, Liu Yingxia avait déclaré aux médias qu’elle ne pouvait pas « parler uniquement en faveur des riches. Les responsabilités sociales d’une entreprise doivent toucher tous les domaines, mais la chose plus fondamentale est de se concentrer sur l’existence et le développement d’une entreprise propre, et surtout de respecter et prendre soin de ses employés ».
Elle est actuellement présidente et directrice de la SARL du groupe Xiangying au Heilongjiang »[2].
En 2012, un de ses fonds avait investi dans un projet d’oléoduc de 110 milliards de yuans, aux côtés du géant pétrolier public CNPC et de deux autres groupes d’État, a précisé le quotidien Xiaoxiang Chen Bao. Jiang Jiemin, alors à la tête de CNPC, avait présidé aux négociations.
C’était selon les médias chinois la première fois qu’une firme privée était autorisée à participer à un projet de construction d’oléoduc en Chine.
En Chine, les pandas sont mieux traités que les entrepreneurs…
fRED

lundi 16 septembre 2013

[...moi je plaide pour la révolution]



"Si vous regardez le différentiel entre la part des salaires et celle des capitaux dans le PIB, vous constaterez que le conflit de classes et de castes, il est plus réel que jamais, même s’il est moins visible, plus feutré. Tôt ou tard, les citoyens ne supporteront plus cette humiliation, ce stress qu’on leur impose. La force du désespoir, cela a du sens. Quand on ne sait plus que faire, qu’on a une famille à nourrir, une maison à rembourser, les études des enfants à payer, on a juste le choix entre la révolution ou le suicide. Et moi je plaide pour la révolution."

Elio Di Rupo in revue « Politique », décembre 2009 - http://politique.eu.org/spip.php?article997


总是说真话,即使它有什么可说的。它更加智能化。毛泽
[Il faut toujours dire la vérité, même quand on n'a rien à dire. C'est plus intelligent. Mao Tsé Toung]

« Le Premier ministre Elio Di Rupo a tiré un bilan "très positif" de sa courte visite en Chine, couronnée par l'annonce du prêt, pour une durée exceptionnelle de 15 ans, de deux pandas géants au parc animalier de Pairi Daiza et celle de l'autorisation accordée à Umicore pour construire une nouvelle usine à Changsha (province de Henan), lors d'un entretien avec l'Agence Belga.
Les rencontres avec les dirigeants d'entreprises chinois du Dalian Wanda Group et de Huawei ont également été l'occasion de mettre en exergue les entreprises belges et le climat propice aux affaires en Belgique. Ainsi, le Premier ministre a évoqué la société Barco, leader dans la technologie audiovisuelle, avec le patron du Dalian Wanda Group, actif dans le divertissement et l'hôtellerie notamment.
Le patron de Huawei a annoncé son intention de renforcer sa présence en Belgique, par le rachat d'une entreprise à Gand.
Lors d'une réception jeudi midi en présence d'investisseurs belges et chinois, Elio Di Rupo a rappelé le fonds de 100 millions d'euros mis en place par la China Investment Corporation, en collaboration avec la Belgique, pour favoriser les investissements chinois en Belgique. »

vendredi 13 septembre 2013

[le Quotidien du Peuple en ligne]

La Chine est deuxième au classement du nombre de milliardaires dans le monde

( le Quotidien du Peuple en ligne )

La liste des personnes les plus riches 2013 de Forbes compte 122 milliardaires sur la partie continentale de Chine, 39 à Hong Kong et 26 à Taïwan.
Le géant des boissons Zong Qinghou, directeur de Hangzhou Wahaha Group Co Ltd, a repris le titre de l'homme le plus riche du continent chinois. Il est classé à la 86e position sur la liste de Forbes avec une fortune nette de 11,6 milliards de dollars, en hausse de 60 places par rapport à l'année dernière. Il est le seul milliardaire de la partie continentale de Chine dont la valeur nette dépasse 10 milliards de dollars cette année.
M. Zong, qui est également député à l'Assemblée populaire nationale (APN, la législature suprême de Chine), semblait imperturbable face à son statut.
«Je suis un homme qui gagne de l'argent en vendant de l'eau, et tout ce qui concerne mon entreprise et moi-même est transparent, donc je ne me sens pas du tout de pression», a déclaré Zong lors d'une conférence de presse avant l'ouverture de la session annuelle de l'APN à Beijing.