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jeudi 25 février 2010

[CARREFOUR : EN VRAC]

[Les pauvres] n’arrêtent pas de se plaindre. On leur donne un boulot, on les paie bien (songez, jusque 29,78% en plus que dans la concurrence, 40% en plus qu’en France !) et ils continuent à se plaindre. Comment voulez-vous qu’on continue à garder des gens pareils… Et quand on les renvoie rejoindre les chômeurs (dont ils sont tellement jaloux) parce qu’on n’a plus de boulot pour eux, ils arrêtent de travailler. Ils nous narguent encore en faisant grève  et prennent les clients en otage. Vous vous rendez compte, arrêter de travailler sous prétexte qu’on veut du boulot! Ils ne respectent pas plus l’ordre que la propriété privée.
Ils se mettent à sortir des chiffres. C’est encore leur jalousie qui les fait critiquer l’ancien PDG du groupe, tout ca pour quelques zéros en plus sur son indemnité de départ…
C’est désespérant. Nous sommes victimes d’une campagne de désinformation systématique alors que nous nous investissons à fond, ne comptant pas les heures dans les TGV, dans les restos et grands hôtels où toutes les chambres se ressemblent...
Nous aussi on doit se creuser les méninges à la fin du mois pour savoir ou planquer notre fric.
Même notre copain Sarko fait des déclarations contre notre classe, le goujat. Il parle même de refonder le système et tarde à supprimer les privilèges des pauvres. Partout on nous montre du doigt, on nous dénigre.

[Justice de Classe]
Le Ministre de la Justice devrait prendre des mesures. Maintenant qu’on connait les coupables, ces gueux, que dis-je ces gueuzes, il faut indaguer.
Ne tournons pas autour du pot : nous sommes des gens honnêtes, nous connaissons les lois puisque nous les faisons. Et nous les respectons. Nous payons nos impôts, juste comme il faut. Nos investissements d’aujourd’hui sont les emplois de demain. Nous créons de la richesse pour que tous puissent en profiter. Mais il ne faut pas cracher dans la soupe. Et si on n’est plus maîtres chez nous, si on ne veut plus reconnaître les efforts que nous faisons chaque jour pour vous apporter bonheur, progrès et prospérité, nous n’insisterons pas. Nous irons voir ailleurs. Le monde est un village et, autour, les grands prés sont grands.

lundi 22 février 2010

[Et TI?]

[Étymologie.] Certains devraient en faire de temps en temps. Ils apprendraient ainsi le sens des choses de la vie. Ils nous parleraient différemment de la CRISE dont ils nous rabâchent les oreilles depuis 18 mois s’ils savaient qu’en grec le sens du mot CRISE (Κρίσις ) est la faculté de distinguer, une décision entre deux choix possibles. Une crise suppose donc une prise de décision, une action pour s’en sortir, celle qu’ils n’ont pas coutume d’entreprendre.
Ils éviteraient de se croire intéressants en cherchant des boucs émissaires parmi les métèques. Dans la Grèce antique, le terme de METEQUE désignait l'étranger domicilié dans une cité, autre que celle dont il était originaire et ne comportait alors aucune connotation péjorative, au contraire de son usage contemporain en français (et en belge).
fRED

dimanche 21 février 2010

[Tête d’Orange]


[Il y a des titres et des photos] qui n'ont pour vocation que de conditionner votre cerveau.
Ce jour-là le cliché, et le titre qui l'accompagnait en une du journal local, étaient de cette veine. « La photo qui dérange »… m'a fait dresser les cils… En quoi la photo de mariés devait-elle choquer ? Qui devait-elle choquer ?
Doit-elle choquer ? Oui, elle doit choquer, on vous dit qu'elle doit choquer. On pose l'affaire comme une évidence : « la photo qui dérange ». Ne cherchez pas plus loin, rien ne vous dira en quoi, pourquoi, pour qui.
C'est la Une qui compte, le cliché qui cliche.
[Clicher] recopier le contenu, à un instant déterminé, de tout ou partie d'une mémoire sur un autre support.