mardi 19 janvier 2010
mardi 12 janvier 2010
lundi 11 janvier 2010
jeudi 7 janvier 2010
Altermondialisme ou barbarie ?
[Dans quelques semaines], le slogan « Un autre monde est possible » soufflera ses 10 bougies. Mais l'heure n'est pas aux réjouissances : ce mouvement se voit dans l'obligation de se poser les bonnes questions, afin de trouver les réponses adéquates à la crise capitaliste actuelle, qui nous éloigne encore un peu plus de cette société tant attendue, où la justice sociale sera garantie et la nature respectée.
[Démasquer le mythe ne suffit pas à la désarmer] Même si on ne peut en aucun cas s'en réjouir, la crise capitaliste actuelle, mais aussi et surtout la gestion de celle-ci, a fait tomber les masques. Les gouvernements ont montré leur vrai visage : quand les mouvements sociaux réclament la satisfaction de leurs droits sociaux, les caisses sont vides, mais quand les détenteurs de capitaux sont en détresse, il devient possible de trouver – et de leur donner – plusieurs centaines de milliards de dollars en quelques semaines. Un nombre croissant de citoyens prend conscience que quelque chose ne va pas et qu'il faut faire « autrement ». Par exemple, selon une étude de l'Institut Globscan réalisée dans 20 pays, le nombre de personnes qui pensent que le système capitaliste reste le meilleur système possible est passé de 63% en 2005 à 36% en 2009 [1]. Par ailleurs, le mouvement altermondialiste qui s'est développé au cours des années 1990 et 2000 a suscité beaucoup d'espoirs. Il a entre autres choses permis de contester le néolibéralisme à l'échelle internationale et de réhabiliter la nécessité et la possibilité d'une alternative globale (« Un autre monde est possible »). Enfin, différentes luttes sociales à différents endroits, en particulier en Amérique latine mais pas seulement, nous ont montré qu'il est possible de « gagner » et que le mot alternative n'est pas un vain mot.
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[Démasquer le mythe ne suffit pas à la désarmer] Même si on ne peut en aucun cas s'en réjouir, la crise capitaliste actuelle, mais aussi et surtout la gestion de celle-ci, a fait tomber les masques. Les gouvernements ont montré leur vrai visage : quand les mouvements sociaux réclament la satisfaction de leurs droits sociaux, les caisses sont vides, mais quand les détenteurs de capitaux sont en détresse, il devient possible de trouver – et de leur donner – plusieurs centaines de milliards de dollars en quelques semaines. Un nombre croissant de citoyens prend conscience que quelque chose ne va pas et qu'il faut faire « autrement ». Par exemple, selon une étude de l'Institut Globscan réalisée dans 20 pays, le nombre de personnes qui pensent que le système capitaliste reste le meilleur système possible est passé de 63% en 2005 à 36% en 2009 [1]. Par ailleurs, le mouvement altermondialiste qui s'est développé au cours des années 1990 et 2000 a suscité beaucoup d'espoirs. Il a entre autres choses permis de contester le néolibéralisme à l'échelle internationale et de réhabiliter la nécessité et la possibilité d'une alternative globale (« Un autre monde est possible »). Enfin, différentes luttes sociales à différents endroits, en particulier en Amérique latine mais pas seulement, nous ont montré qu'il est possible de « gagner » et que le mot alternative n'est pas un vain mot.
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vendredi 1 janvier 2010
[C"était 2009...]
[À travers quelques dates marquantes ou significatives, nous revenons sur l’année 2009. Elle a été dominée par l’approfondissement de la crise globale et la mise en œuvre des plans de sauvetage du système financier pour rétablir les profits, au prix de nouvelles attaques contre les travailleurs et les peuples. 2009 marque le basculement du monde dans une crise chronique qui signe la faillite de la politique libérale et impérialiste des classes dominantes. Avec, en corollaire, une exacerbation des tensions dans les relations internationales, bouleversées par plus de vingt années de mondialisation capitaliste.
On assiste à une montée du militarisme pour tenter de maintenir un ordre mondial de plus en plus déstabilisé par les rivalités entre puissances attisées par une concurrence économique acharnée en dépit des liens de dépendance économique tissés à travers le marché mondial.
Jamais les dépenses militaires des États n’ont été aussi importantes depuis la fin de la guerre froide. 2009, c’est aussi l’année d’une nouvelle montée de la contestation sociale et politique. Des luttes des travailleurs aux manifestations de Copenhague, en passant par le Forum social de Belém, une nouvelle conscience internationaliste émerge…
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On assiste à une montée du militarisme pour tenter de maintenir un ordre mondial de plus en plus déstabilisé par les rivalités entre puissances attisées par une concurrence économique acharnée en dépit des liens de dépendance économique tissés à travers le marché mondial.
Jamais les dépenses militaires des États n’ont été aussi importantes depuis la fin de la guerre froide. 2009, c’est aussi l’année d’une nouvelle montée de la contestation sociale et politique. Des luttes des travailleurs aux manifestations de Copenhague, en passant par le Forum social de Belém, une nouvelle conscience internationaliste émerge…
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