mercredi 21 août 2013

[Trotsky, un passeur du siècle]

Le 20 août 1940, l’agent stalinien Ramón Mercader assénait un coup mortel à Léon Trotsky dans son refuge mexicain de Coyoacán. À l’occasion de cet anniversaire, il faut repenser l’horizon de notre lutte socialiste et sauvegarder la mémoire que l’infamie prétend parfois inhumer. L’article de Daniel Bensaïd ci-dessous a été écrit il y a dix ans pour l’hebdomadaire Rouge. Sa lecture garde toute sa validité.

Trotsky, un passeur du siècle
Pourquoi cet assassinat ? Si on laisse de côté la personnalité perverse de Staline, il faut repartir des derniers combats de Trotsky, c’est-à-dire, toute la période mexicaine durant laquelle il mène principalement trois grandes luttes dans une phase d’effondrement de l’espérance.
Il veut d’abord empêcher toute confusion possible entre révolution et contre-révolution, entre la phase initiale d’Octobre 1917 et le Thermidor stalinien. Il le fait notamment en organisant dès son arrivée au Mexique (janvier 1937), au moment du deuxième procès de Moscou, la commission d’enquête internationale présidée par le philosophe américain John Dewey. Cinq cents pages de documents démontent le mécanisme de la falsification, des amalgames politiques. Le deuxième combat est la compréhension des enchaînements vers une nouvelle guerre, dans une phase où allaient s’exacerber les chauvinismes et s’obscurcir les enjeux de classe. Enfin, le troisième combat, lié aux précédents, c’est celui de la fondation d’une nouvelle internationale, – proclamée en 1938, mais projetée au moins cinq ans auparavant, dès la victoire d’Hitler en Allemagne – qu’il ne concevait pas comme le rassemblement des seuls marxistes-révolutionnaires, mais comme un outil tourné vers les tâches du moment. C’est dans ce travail que Trotsky a pu, à ce moment, se vivre comme « irremplaçable ».

Temps des défaites
Il se trompe dans ses pronostics, lorsqu’il fait un parallèle entre les évènements qui ont suivi la Première Guerre mondiale et ceux qui pourraient résulter de la deuxième. L’erreur réside dans le fait que les mouvements ouvriers se trouvent alors dans des situations très différentes. Dans la Seconde Guerre mondiale se cumulent beaucoup de facteurs ; mais ce qui est majeur, c’est sans doute, la contre-révolution bureaucratique en URSS dans les années 1930. Avec un effet de contamination sur l’ensemble du mouvement ouvrier et sa composante la plus révolutionnaire. Il y a une sorte de quiproquo, dont la désorientation de beaucoup de communistes français devant le pacte germano-soviétique est la plus parfaite illustration. Mais se rajoutent des défaites majeures, comme la victoire du nazisme en Allemagne et du fascisme en Italie, la défaite de la guerre civile espagnole, l’écrasement de la deuxième révolution chinoise. Une accumulation de défaites sociales, morales et même physiques, que nous avons du mal à imaginer. Mais on ne peut jamais considérer que tout est joué d’avance.
Une des erreurs importantes de Trotsky, c’est d’avoir imaginé que la guerre signifierait de manière inéluctable la chute du stalinisme, comme la guerre franco-allemande de 1870 avait signifié l’arrêt de mort du régime bonapartiste en France. Nous sommes en 1945 au moment du stalinisme triomphant, avec ses aspects contradictoires. Tout cela est très bien illustré dans le livre de Vassili Grossman, Vie et destin, autour de la bataille de Stalingrad. À travers les combats, on y voit la société s’éveiller, et même échapper en partie à l’emprise bureaucratique. On peut envisager l’hypothèse d’une relance de la dynamique d’Octobre. Les vingt ans écoulés depuis les années 1920 sont un intervalle court. Mais ce que dit le livre de Grossman ensuite est imparable. Staline a été sauvé par la victoire ! On ne demande pas de comptes aux vainqueurs. C’est le gros problème pour l’intelligence de cette époque.
Les implications théoriques sont importantes. Dans sa critique du totalitarisme bureaucratique, si Trotsky voit très bien la part de coercition policière, il sous-estime le consensus populaire lié à la dynamique pharaonique, même au prix fort, conduite par le régime stalinien. C’est là un point obscur qui mériterait d’être repris.
Cela dit, après la guerre, il y a des responsabilités spécifiques des partis. Dans le cadre du partage du monde – la fameuse rencontre Staline Churchill, où ils se partagent l’Europe au crayon bleu –, il y a eu des poussées sociales importantes, ou pré-révolutionnaires ; en France, avec des forces en partie exsangues, mais davantage en Italie et en Grèce. Et là, on peut franchement parler de trahison, de subordination des mouvements sociaux aux intérêts d’appareils. Cela ne veut pas dire automatiquement une révolution victorieuse, mais une dynamique de développement et une culture politique du mouvement ouvrier à coup sûr différentes. Ce qui ménage d’autres possibilités. Il faut quand même rappeler le fameux « il faut savoir terminer une grève » du secrétaire général du PCF Maurice Thorez, où l’attitude du PC italien au moment de l’attentat contre Togliatti. Mais le pire et le plus tragique ont été la défaite de la révolution espagnole et le désarmement de la résistance et de la révolution grecque. Puis, le vote stalinien au projet de fédération balkanique, pourtant la seule solution politique, et qui le demeure, face à la question des nationalités dans les Balkans.

Le nécessaire et le possible
Au total, le destin tragique de Trotsky illustre la tension entre le nécessaire et le possible. Entre la transformation sociale répondant aux effets d’un capitalisme pourrissant, et les possibilités immédiates. On trouve cela déjà en lisant la correspondance de Marx. Quant à l’apport théorique et stratégique, il est considérable. Notamment dans l’analyse du développement inégal et combiné des sociétés, en commençant par la Russie dès 1905, ou la perception des modalités actuelles de l’impérialisme. Mais là où il est irremplaçable, malgré des lacunes, c’est dans l’analyse du phénomène inédit à l’époque, et difficilement compréhensible, de la contre-révolution stalinienne. De ce point de vue, Trotsky est un passeur. Ce qui ne signifie pas une référence pieuse ni exclusive. Nous avons au contraire pour tâche de transmettre une mémoire pluraliste du mouvement ouvrier et des débats stratégiques qui l’ont traversé. Mais dans ce paysage et ce passage périlleux, Trotsky fournit un point d’appui indispensable.
Daniel Bensaïd (1946-2010)

lundi 15 juillet 2013

[Ils ne verront pas les beaux chapeaux]

Ils ne verront pas les beaux chapeaux

En deux semaines 400.000 enfants sont morts de faim dans le monde
Depuis le 2 juillet, les médias ont investi les environs de St Mary, l'hôpital londonien où doit accoucher Kate Middleton.
Des dizaines de journalistes, leurs assistants, leur matériel et toute la logistique nécessaire pour couvrir un évènement planétaire : la naissance d’un(e) « Royal Baby »…
Ca se passe en Angleterre mais la fièvre de monarquolâtrie a traversé la Manche et envahi aussi notre plat pays en vue de l’accession au trône d’un grand adolescent.
Heureusement car en juillet il n’y a jamais rien à la télé, à part le Tour de France…
Mais savez-vous que depuis le 2 juillet, plus de 400.000 enfants sont morts de faim ou de soif dans le monde ?

fRED

mercredi 12 juin 2013

[Grèce : Pour que l’ERT reste grande ouverte !]

  • Le gouvernement grec vient d’annoncer la fermeture immédiate de l’organisme de l’audiovisuel public (ERT) sous prétexte d’«assainissement et de restructuration». Toute émission devrait cesser ce soir, mardi 11 juin, à minuit. Cette décision prise en catimini et appliquée par simple décret ministériel entraine le licenciement direct de 2 656 travailleurs et la suppression de presque 4 000 postes au total. L’assemblée générale des travailleurs d’ERT a décidé l’occupation du siège et des studios de l’organisme, ainsi que la poursuite du programme afin d’en informer la population. Ils appellent au soutien et à la solidarité. Voici leur appel. 

Pour que l’ERT reste grande ouverte !

par l’Assemblée Générale des journalistes d’ERT

L’ERT doit rester ouverte à la société ; aux contradictions, aux problèmes, aux angoisses, aux idées et aux actions de la société.
L’ERT doit rester ouverte à la culture ; aux gens, aux différentes tendances, aux aspirations et à la dynamique de la culture.
L’ERT doit rester ouverte à tous les citoyens du monde, en Europe, en Amérique, en Asie, en Afrique, en Australie.
Les employés de la Radio et la Télévision publique ont le pouvoir et la volonté de préserver le bien commun de l’information, de la culture, du sport. Ils ont l’audace et la volonté de se battre pour que l’ERT cesse d’être manipulée par le ou les partis politiques au pouvoir.
Nous, les travailleurs, nous sommes encore debout et nous serons à la hauteur des circonstances. Nous allons nous battre pour un cadre institutionnel de fonctionnement de l’ERT qui établira et garantira l’indépendance de l’audiovisuel public et qui coupera, enfin, le cordon ombilical avec tout gouvernement et tout centre de décisions et d’interventions politiques ou clientélistes.
ERT doit rester ouverte en tant que bien public et propriété de tous les citoyens grecs. Ceux qui élaborent les plans de fermeture d’ERT ne font que servir d’autres intérêts. Ils sont dangereux.
Nous, journalistes de l’audiovisuel public, affirmons de la manière la plus catégorique que nous allons maintenir l’ERT ouverte par tous les moyens.
Nous appelons tous les citoyens, de Gavdos à Evros, à annuler ce plan cauchemardesque. À annuler toute tentative ayant comme but d’étouffer l’organisme d’audiovisuel public du pays.
Ceux qui font des cauchemars, qu’ils restent dans la béatitude de l’histoire à la méchante sorcière ou qu’ils se réveillent avant qu’il ne soit pas trop tard.
Quant à nous, nous restons éveillés.
Nous sommes en Assemblée Générale permanente et nous invitons tous les citoyens, les acteurs sociaux et politiques, les scientifiques, les hommes de lettres et les artistes au siège d’ERT à Agia Paraskevi.
Nous ne reculons pas. L’ERT est ouvert et le restera.

L’Assemblée Générale des journalistes d’ERT
Agia Paraskevi, le 11 juin 2013

mardi 4 juin 2013

[Aujourd’hui, nous sommes Un]

Lettre ouverte des protestataires d’Istanbul au peuple de Tunisie

à l'occasion de la visite de Tayyip Erdoğan, premier ministre turc en Tunisie

Nos cher/ère frères et sœurs de Tunisie,
Il n’y a pas très longtemps, vous avez créé une étincelle dans votre région qui s’est répandue partout rapidement, devenant le flambeau qui guide non seulement votre pays, mais aussi beaucoup d’autres vers un chemin où les régimes oppressifs ne sont plus tolérés. Cet essor a été fait au nom de la démocratie, de la liberté et des droits dont vous étiez privés. Vous avez été une inspiration et le monde vous a regardé mener votre pays vers un demain plus humain, plus digne et plus libre.

Aujourd’hui, en Turquie, nous vivons des moments très importants, marqués par la solidarité entre les gens qui se révoltent de manière pacifiste contre un gouvernement oppressif. La police, en qui nous faisons confiance, que nous appelons quand nous avons besoin d’aide, qui a juré de nous protéger nous attaque avec des armes chimiques qui brulent la chair, différents types de gaz qui nous empêche de respirer, de l’eau à haute pression, des balles plastiques qui sont tirées directement sur la tête des gens. Pourquoi ? Parce que nous avons agi comme notre constitution nous permet d’agir : nous avons protesté.
Il y a cinq jours, les habitants du quartier de Taksim à Istanbul ont commencé à protester contre un projet de construction d’un centre multi-fonctionel au lieu du seul parc restant du quartier. Ils étaient des écologistes qui voulaient simplement faire arrêter la construction donc ils ont pris leurs tentes et commencé à y faire un camp. Un jour à 5 heures du matin, la police a lancé une opération et a pulvérisé les gens avec le gaz poivre et l’eau à haute pression alors qu’ils dormaient sous leur tentes.
Cette opération contre une simple manifestation qui se faisait en paix a eu une importante réponse de toute la Turquie. Aujourd’hui, des centaines de milliers de personnes sont venues à İstanbul, et il existe des mouvements de résistance dans de nombreuses autres villes qui dénoncent la violence de la police qui est complètement arbitraire et qui va contre tout principe démocratique. La foule est devenue immense, pourtant ils restent ensemble et calmes, ils s’avertissent les uns les autres pour pouvoir rester calmes aux moments de tension et pour éviter tout acte de violence en dépit de l’utilisation disproportionnée de la force de la part de la police. Du coup, aujourd’hui, nous sommes unis. Aujourd’hui, nous ne nous battons plus. Aujourd’hui, nous résistons.
Chaque jour, il devient plus clair que nous sommes des pacifistes qui n’essayent que de se protéger, tandis que la réponse de la police devient de plus en plus brutale. Une recherche rapide apportera devant vos yeux des milliers d’images atroces, des vidéos et des histoires personnelles des manifestants. Vous verrez des images d’une fille seule, battue et insultée par 10 policiers. Vous verrez les policiers jeter les bombes de gaz dans des immeubles d’habitation et verrouiller les portes afin que les gens ne puissent pas sortir. Vous verrez les policiers pulvériser par les gaz des mosquées où les jeunes volontaires réalisent les premiers secours pour sauver les blessés. Pourtant, cela va vous montrer une solidarité qui n’a jamais été vue jusqu’à ce jour en Turquie. Nous sommes devenus un peuple qui se sent coupable quand il va se coucher, quand il n’est pas dans les rues avec ses amis, à respirer le gaz chimique constamment pulvérisé sur eux. Le soir, nous devenons des chimistes, des pharmaciens, des infirmiers, des agents de renseignement et des journalistes; et simplement des amis. Or, à travers la même recherche, dans les rues vous verrez des gens se faire des boucliers humains pour protéger des inconnus. Vous verrez des gens qui protègent et se soutiennent les uns des autres par tous les moyens possibles.
Vous verrez les manifestants résister, main dans la main, pendant toute la nuit et nettoyer les rues qui ont vu leur combat de la veille pendant la journée – à nouveau main dans la main. Vous verrez un flux irrépressible d’informations entre les manifestants à travers les médias sociaux et les émetteurs-récepteurs, malgré les restrictions sur les moyens de communication adoptées par le gouvernement pour nous empêcher d’utiliser notre droit démocratique de citoyens dignes, pour protester et se faire entendre.
Nos chaînes d’information opprimée par le gouvernement refusent de montrer ce qui se déroule sous leurs yeux, c’est pour ça que vous voyez les gens s’organiser pour que tout le monde soit au courant de cette férocité à la fois en Anatolie et dans le monde entier. Cette violence contre les générations qui sont l’avenir de notre beau pays n’est plus tolérable. Nous ne sommes pas des terroristes, et nous refusons d’être perçus comme tel.
Aujourd’hui, nous sommes unis. Aujourd’hui, nous sommes Un. Nous refusons d’être associés à un parti politique ou une idéologie. Notre idéologie est la liberté et la démocratie. Nous sommes des personnes de tous âges, de toutes religions, de toutes minorités ethniques, de toutes idéologies qui, épaule contre épaule, se révoltent contre un gouvernement qui ne respecte pas les principes d’une véritable démocratie.
Nous nous révoltons contre notre Premier ministre, qui a répondu à nos appels en nous rappelant qu’il détenait 50% de la population de la Turquie qui ont voté pour lui et s’il le veut, il pourra rassembler un million de personnes pour aller dans la rue et se révolter contre nous. C’est très dommage, car nous ne sommes pas contre une partie de notre population; nous sommes contre la mentalité qui perçoit le pourcentage de ses votes comme une source de légitimité pour ses actions arbitraires. Or, ceci n’est pas comment une démocratie est définie; une démocratie est polyphonique pendant et après les élections.
Nous nous révoltons donc contre ce même système dont chaque communauté a souffert dans différentes périodes de l’Histoire de la Turquie moderne; la communauté islamique, laïque, kurde, arménienne et plusieurs autres. Nous revendiquons aujourd’hui, le droit d’être entendu et respecté par le gouvernement qui a la fonction de nous protéger et de nous rendre le droit de vivre comme des êtres humains dignes de respect dans notre pays que nous aimons. Nous voulons que notre Premier ministre arrête les forces de police et nous laisse nous exprimer. De cette façon, il va voir que c’est ses propres jeunes qu’il est en train d’attaquer et personne d’autre.
La raison pour laquelle nous vous écrivons cette lettre est que cette semaine, notre Premier ministre Tayyip Erdoğan va visiter votre pays au lieu de rester en Turquie et de régler la situation qui est arrivée au point de causer les morts de nos amis. Cela nous indique que malheureusement, il ignore tous ceux qui sont morts et blessés par suite de l’application brutale de ses directives par les forces de la sécurité. Cette lettre est notre cri, notre appel à vous, à nous aider, à nous rejoindre dans notre protestation en vous-même protestant son arrivée en Tunisie.
S’il vous plait, montrez-lui que nous ne sommes pas seuls. Montrez-lui que les manifestants pacifiques et démocratiques gagnent toujours, comme vous l’avez montré au monde entier.
Au nom de la paix, de la liberté et de l’expression.
Vos frères et sœurs en Turquie

jeudi 14 mars 2013

[Nom d'un pape]

Je voudrais faire taire certaines critiques.
Un pape nouveau et tout de suite j'entends ces moqueries : argentin, 76 ans, il a des lunettes,...
Argentin? Alors quoi Ernesto là, le sous-commandant pape de toute une jeunesse il était aussi argentin et cela ne l'a pas empêché de devenir ministre à Cuba.
76 ans? Vous savez quel âge il aurait le Che? 85 ans! (il est né le 14 juin 1928 à Rosario de Santa Fe alors que Jorge lui il est né le 17 décembre 1936 à Buenos Aires. 
17 décembre? Tout un symbole non? C'est la date de naissance de Claude Nougaro, point cardinal de la chanson. Et surtout la date de l'immolation de Mohamed Bouazizi...
Les lunettes? Il vient un âge où il faut assumer son âge... Et puis le Che français qui est devenu Président de République Socialiste de France lui aussi il a des lunettes. Et tu entends quelqu'un le critiquer?
Je vais vous dire, moi, vous êtes ridicules. Et vous êtes jaloux que notre sainte église vous batte sur votre propre terrain.
fRED

mardi 12 mars 2013

[Humeur macabre]

Un camarade est décédé il y a quelques jours. Je décide de me rendre à ses funérailles à Herseaux (Mouscron). Je pars donc à la recherche, sur internet du cimetière de Herseaux... Je trouve le site de la Ville de Mouscron, quoi de plus simple? Dans les onglets, à première vue il n'y a pas de cimetière : "Vivre à Mouscron", "Jeunesse", "Petite enfance", "Logement", "Sports", "Enseignement", "Tourisme", "Culture"...
Je vais donc utiliser l'outil de recherche. En haut à droite j'introduis "Cimetière" dans la case blanche. Un clic plus loin une fenêtre m’annonce qu'il y a 7 occurrences pour ce terme. Un clic encore et me voici enfin au cœur du sujet : je dois choisir entre ces différentes possibilités, Tourisme & Festivités ; Histoire - Fête de la Main ; Archives ; Bureaux ; Environnement.
Mais il est où ce cimetière?
Je clique sur Environnement, en me disant qu'on n'enterre pas les gens dans les archives, dans les bureaux, qu'on ne les envoie pas faire du Tourisme et qu'on peut difficilement classer les funérailles dans les festivités.
http://www.laprovince.be/sites/default/files/imagecache/pagallery_450x300/111058178_ID6499802_crprgejdelplan_honnelles__H36HG9_0.JPGUn clic, donc. "Déchets / Collectes... A Mouscron, les citoyens peuvent bénéficier de 3 collectes en porte à porte, à savoir : les déchets ménagers, les PMC et les papiers/cartons."
Serge, camarade, s'il te plait attends-moi, je suis perdu!
fRED 

http://www.mouscron.be/622.asp