Par Al@in Van Praet
Il est au contraire plus nécessaire que jamais de s'impliquer et de prendre parti, car le capitalisme est entré dans une crise profonde, durable et multiforme ( financière, économique, sociale, environnementale, …). Les possédants veulent présenter la facture de cette crise structurelle aux travailleurs et aux citoyens. En quelques années, ce sont en effet 22 milliards € qui devront être trouvés pour faire face aux difficultés croissantes des finances publiques découlant de la récession. Sans doute même beaucoup plus, en fonction de l'évolution des événements actuels…
Ni le MR, ni le CDH, ni le PS, ni Ecolo ne préconisent une autre voie. Parce qu'ils ne remettent pas en cause le désordre existant. Parce qu'ils ne sont pas disposés à rompre avec ce mode de production/consommation pour satisfaire les besoins sociaux fondamentaux du plus grand nombre et rencontrer leurs aspirations à une meilleure qualité de vie. Parce qu'ils veulent éviter une confrontation avec la classe dominante, celle des patrons et des banquiers.
Un changement de cap est pourtant urgent. Aujourd'hui, il est indispensable d'être radical pour pouvoir prendre les problèmes à la racine. Aujourd'hui, il ne faut plus hésiter à s'engager dans la voie de mesures anticapitalistes fortes, afin de briser la spirale de la régression sociale permanente et de la destruction méthodique des conditions d'existence sur notre planète.
Plusieurs formations de la gauche de gauche ont décidé d'unir leurs efforts et de constituer un front dans le but de pouvoir défendre ensemble un programme politique alternatif, et afin de proposer des solutions à la hauteur des défis de l'époque. C'est d'ailleurs un événement qui ne reçoit pas suffisamment d'écho dans les « grands » médias, alors que ce processus destiné à dépasser de vieilles divisions est prometteur pour l'avenir. C'est pourquoi, je vous invite à soutenir clairement le Front des Gauches, le 13 juin et… au delà.
Al@in Van Praet
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