lundi 4 mai 2009


[Carrefour] José Luis Duran, directeur général évincé de Carrefour en novembre, est parti avec un golden-parachute de 4,8 millions d’euros, selon le rapport annuel du groupe de distribution paru la semaine dernière. Bien que Duran ait été jugé responsable de l’effondrement des résultats de Carrefour, les administrateurs lui ont octroyé une indemnité équivalente à deux ans de salaire, car il avait réalisé les «conditions de performance» fixées en août 2008. Ces conditions n’étaient pas très sévères. Il fallait que Carrefour ait vu son chiffre d’affaires et son résultat d’exploitation progresser en 2006 et 2007. (Libération -23/04/09-)

[Dexia] François Fillon l’assurait hier : «Les cas choquants de rémunération des patrons attisent la violence.» Et bien voilà pour tous les salariés licenciés une nouvelle raison de s’énerver. A Dexia, banque sauvée de la faillite par les Etats français et belge, qui est en train de supprimer 900 postes, dont 250 en France, on continue à distribuer les millions comme si la crise n’avait pas eu lieu. Son ex-patron, Axel Miller, est parti avec une indemnité de 825 000 euros, alors qu’il s’était engagé à ne rien toucher. Son successeur, Pierre Mariani - un proche de Nicolas Sarkozy - s’est octroyé un salaire fixe en hausse de 30 % par rapport à Miller. Information donnée par le rapport annuel. N’y figure pas en revanche l’enveloppe allouée aux bonus pour la partie française de l’entreprise, Dexia Crédit local. Elle atteint, selon nos informations, 8 millions d’euros, principalement versés au top management. (Libération -23/04/09-)

[Visionnaire] "Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d'abord par l'inflation, ensuite par la récession, jusqu'au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquis" Thomas Jefferson 1802

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