
[Et demain ?] Les grands veulent nous faire payer la crise qu’ils ont provoquée. Cela ne nous laissera pas de répits : dès demain les plans sociaux vont continuer, chaque jour ce sont pratiquement 3 .000 camarades qui perdent leur boulot en France, 5.500 en Espagne,…
Chacun va devoir faire le choix : la lutte ou la résignation.
Il est possible de gagner en s’en donnant les moyens, mais il faudra pour cela plus qu’une journée de grève tous les deux mois. Nous y mettons, à chaque fois, toutes nos forces, nous sommes déterminés et nombreux, mais si elles restent sans lendemain, les journées d’action, aussi réussies soient-elles, finissent par épuiser et démoraliser.
[Refuser de payer la crise.] La seule voie possible pour redonner espoir à tous ceux qui ont été éjectés des entreprises c’est d’imposer l’interdiction des licenciements, de faire rembourser aux entreprises les subsides publics et les réductions de cotisations qu’elles ont empochées.
Les mobilisations doivent se concentrer sur cet axe principal. Pour les prochaines échéances (manifs européennes des 14, 15 et 16 mai) pourquoi ne pas mobiliser en tête des manifs toutes les victimes des licenciements consécutifs aux plans sociaux? Pourquoi pas des marches des entreprises visées par les licenciements et le chômage partiel qui convergent vers les capitales de tous les pays européens le même jour, en organisant l’accompagnement et la solidarité à chacune des étapes ?
fRED
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire