Affichage des articles dont le libellé est Davos. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Davos. Afficher tous les articles

jeudi 31 janvier 2013

[Ce n’est pas la faute aux TEC]

Ce n’est pas la faute aux TEC 
Pour une fois on ne dira que les chauffeurs du TEC « sont encore en grève ».
Ça se passe à Naples. Et là ce sont plutôt les plans d’austérité qui sont en cause. Les bus sont à sec tout simplement parce que la compagnie des transports publics (municipale) est (financièrement) à sec et ne peut payer ses fournisseurs de carburant. Pour le directeur de la compagnie des transports publics de Naples, Renzo Brunetti, "il y a eu des restrictions au niveau du gouvernement national, ce qui a eu des répercussions sur les compagnies municipales de transport. La municipalité de Naples doit faire face à des problèmes de transfert d'argent pour payer ces services qui ne sont pas considérés comme essentiels. On vient après d'autres services publics".
Vu de Davos…
Bon Naples n’est pas la seule autorité publique qui soit victime de l’austérité… N’allons même pas jusqu’en Grèce sous la botte de la Troïka. Prenez le train sur « la dorsale wallonne » et contemplez le désastre des gares laissées à l’abandon. Faites un tour dans les villages : que sont devenus les bureaux de poste, où sont les piscines publiques ? Ne parlons même pas de l’état des routes et autoroutes…
A Davos, ça roule...
A part cela nous vivons une époque formidable. « Croyez-moi, la Belgique a restauré sa crédibilité internationale. Ce fut très visible au Forum économique mondial de Davos, la semaine dernière, malgré la nouvelle très dure tombée au même moment. Aujourd’hui, à nouveau, nombreux sont les créateurs et investisseurs qui regardent notre pays avec un grand intérêt » dixit Monsieur le Premier Ministre ce 29 janvier.
fRED

jeudi 24 janvier 2013

[Di Rupo invente la « Solidarité Notionnelle »]

De Davos où il vient de vanter les «intérêts notionnels» devant le gratin économique et politique de la mondialisation capitaliste, Monsieur Di Rupo twitte le texte suivant : «ArcelorMittal: je soutiens les travailleurs. C'est le premier message cette après-midi lors de ma rencontre avec Lakshmi Mittal».
Une rencontre avec le boss d’Arcelor Mittal, Lakshmi, l’homme qui aime le ski de fond en montagne et est classé comme 39ème fortune du monde d’après l'agence Bloomberg... Celui dont les entreprises ne paient que des cacahuètes d’impôts à la Belgique grâce aux « intérêts notionnels » justement…
Que va-t-il se passer ? Di Rupo, ce dangereux marxiste, selon les milieux patronaux flamands, va-t-il faire son habituel «maximum-maximorum pour sauver ce qui peut l’être à Liège » ? Lui planter une fourchette à dessert dans la main, lui arracher un œil, ou le menacer de nationaliser toutes ses usines ?
Ou bien, chose plus probable, se contentera-t-il de se féliciter d’avoir inventé un nouveau concept : la «solidarité notionnelle», celle, conceptuelle, distante, non-figurative, idéelle, qui permet de se faufiler entre les gouttes et d’attendre que l’orage passe ?
fRED