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mardi 24 décembre 2013

[Qu’on les expulse tous ! ]

Qu’on les expulse tous !

Mon bon monsieur, je ne sais pas par quoi commencer. Il y a tellement de gens qui rouspètent que ça me fait râler.
Tenez, les jeunes par exemple. Ils prétendent qu’ils veulent du boulot. On leur donne du boulot. Et après ils se mettent à se plaindre de n’avoir que des « boulots de merde », trop précaires, trop ceci, trop cela. Ils veulent notre place ou quoi ? Et notre salaire ?
Bon les femmes, c’est pas nouveau, elles voulaient aussi du boulot. On leur donne du boulot. V’là-t-y pas qu’elles se mettent dans la tête qu’elles ont droit au même salaire que nous ? Holà, faut pas pousser, hein. Tant que vous y êtes vous allez nous inventer qu’il faut aussi vous payer les heures supplémentaires que vous faîtes le soir à domicile ?
Moi, les jeunes et les femmes je les renverrais illico dans leur pays.

L'expulsion du Paradis
Et les mecs du TEC, là, on leur donne un bus tout clinquant (en plus du boulot en teck et du salaire de mec) et ils parviennent encore à se plaindre et, accessoirement à niquer le nec plus ultra du chic, question matériel roulant. Si ce n’était que pour moi, retour Téquie !
Ne parlons pas des types d’Arcelor, c’est pas du toc pourtant ces gars-là. Voilà un siècle qu’ils croient dur comme fer que c’est grâce à eux qu’on a eu les congés payés. Et dès qu’on leur signifie leur congé, ils se mettent à pinailler. Et à réclamer des sommes astronomiques, bollywoodiennes, au pauvre malheureux patron indien pour partir ! Vous savez, dans des pays comme l’Indie, on ne roule pas sur l’or… Moi dans ce cas-là je ne leur laisserais que le choix de leur pays d’expulsion : Métallurgie ou Sidérurgie.
Les Afghans, là c’est plus simple. Comme l’Afghanie est en guerre depuis trente ans, ils nous ont demandé de l’aide pour sécuriser leur aéroport à Kaboul. Maintenant que c’est fait, il n’y a plus aucune raison qu’ils restent ici dans des églises glacées où les chalets du marché de Noël. Il fait quand-même plus chaud chez eux en Amérique Centrale.
Bon il reste encore les chômeurs, toujours à pester contre la RTBF parce qu’elle ne leur a pas encore consacré une émission de récolte de fonds. Déjà que je trouve, qu’outre mieux informer les gens, RTL est plus compétente question fric, je me demande si on ne devrait pas profiter de l’effervescence pour dissoudre la radiotélévision « de service public ». Ils l’ont bien fait en Grèce et les grecs ne se portent pas plus mal… Et, au moins, quand en janvier 2015, on va commencer à rapatrier les chômeurs chez eux, en Glandie, on va les prendre par surprise, puisqu’ils ne l’auront pas entendu à la radio gauchiste.
Ma méthode à moi pour remettre de l’ordre ? Les wallons ? En Wallonie ! Les bruxellois ? En Périphérie ! Les Pères-Noël ? En Laponie ! Les bœufs ? À La Bouverie ! Les têtes de turcs ? En Turquie ! Fini la cacophonie !
Vous allez me dire que j’exagère… Que je vais me retrouver tout seul. Que je suis infâme. Et bien oui, Monsieur, et je suis fier de vivre dans ma belle patrie, en Infamie !


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Les textes non signés n'engagent que moi
fRED

mercredi 4 décembre 2013

[Attention, un Bodson peut en cacher un autre]

CECI EST UN FAUX

Attention, un Bodson peut en cacher un autre
Erreur grossière ou manipulation éhontée ? Ce lundi 2 décembre, le journal Le Soir a fait fort en attribuant à Thierry Bodson, le Secrétaire Général de la FGTB wallonne, les déclarations recueillies auprès de son homonyme Philippe Bodson, ancien patron de Glaverbel, Tractebel, et de la FEB, ancien sénateur MR, anobli comme baron en 2000  (il parait  que sa devise est Veritas et Perseverantia, tout un programme).
Une petite erreur me direz-vous ? Sinon que le sujet, les conditions d’un vote à l’issue d’une assemblée syndicale aux TEC (qui avait débouché sur un mouvement de grève) et les réactions, très rapides et bien orchestrées, en font une des nombreuses illustrations des campagnes de dénigrement dont les travailleurs et les syndicalistes sont la cible.
Le premier à réagir à la fausse « interview express » de Thierry Bodson fut Paul Magnette, Président FF du PS (dans la même édition du Soir) : « Paul Magnette a salué la proposition de Thierry Bodson dans nos pages, de préférer le vote à bulletin secret qui « donnerait une vision plus juste des sentiments des uns et des autres ». Le président du PS a enfin rappelé que le droit de grève était « un droit sacré ». « Mais il y a une exploitation de ce droit. Abuser du droit de grève, c’est le fragiliser »[1].
Notons au passage, qu’une fois la vérité rétablie sur l’identité de l’interviewé, le « socialiste » Magnette donne raison au « patron libéral »… Quand nous parlons de social-libéralisme !
Le lendemain, c’est la RTBF qui en a remis une couche dans son émission « populaire » « C’est vous qui le dites », qui proposait à ses auditeurs de réagir aux propos faussement attribués au syndicaliste : « Dans la foulée de la grève des TEC Liège vendredi, vous pouvez commenter la petite phrase de Thierry Bodson, le secrétaire général de la FGTB wallonne. Il dit clairement dans Le Soir que « le vote à main levée n’est pas une bonne manière de voter dans les assemblées de personnel ». Le Soir avait pourtant publié un petit « rectificatif » en page 5 le jour-même[2].
René revient « m’a-t-on dit »…
Il parait que dans les assemblées syndicales, ce sont les « extrémistes » qui manipulent, dixit Bodson-Patron : «  Sur 100 personnes, m’a-t-on dit, 20 étaient pour la grève, 20 étaient contre et 60 étaient indécises. Le vote a eu lieu à main levée, ce qui n’est pas une bonne manière de voter, car les extrémistes sont là pour influer sur les décisions. » Voilà le genre de niaiseries que l’on répercute en page 2 du « très honorable » Soir ! Quelques jours auparavant le même journal n’avait pas hésité à ressusciter feu René Piron, ancien président des métallos de la FGTB Liégeoise, décédé en 1997 qui selon la gazette en question, le 1er mai 2012 était revenu souffler sur les braises… à Charleroi, sur les terres de Magnette! « René Piron, patron de la FGTB, y avait organisé son propre cortège, sa manifestation, indépendamment du PS, en rupture même avec lui)[3].
Bref du grand n’importe quoi, fabriqué avec des « m’a-t-on dit », des faux, des « erreurs » et un peu de persévérance. Veritas et Perseverantia…

 4 décembre 2013 - Freddy Mathieu


[1] Le Soir – lundi 2 décembre 2013
[2] « Un quiproquo nous a fait prêter à Thierry Bodson, secrétaire général de la FGTB wallonne des propos tenus par  Philippe Bodson, administrateur de sociétés. » Le Soir – mardi 3 décembre 2013 p.5
[3] Le Soir Vendredi 29 novembre 2013 p.6

jeudi 31 janvier 2013

[Ce n’est pas la faute aux TEC]

Ce n’est pas la faute aux TEC 
Pour une fois on ne dira que les chauffeurs du TEC « sont encore en grève ».
Ça se passe à Naples. Et là ce sont plutôt les plans d’austérité qui sont en cause. Les bus sont à sec tout simplement parce que la compagnie des transports publics (municipale) est (financièrement) à sec et ne peut payer ses fournisseurs de carburant. Pour le directeur de la compagnie des transports publics de Naples, Renzo Brunetti, "il y a eu des restrictions au niveau du gouvernement national, ce qui a eu des répercussions sur les compagnies municipales de transport. La municipalité de Naples doit faire face à des problèmes de transfert d'argent pour payer ces services qui ne sont pas considérés comme essentiels. On vient après d'autres services publics".
Vu de Davos…
Bon Naples n’est pas la seule autorité publique qui soit victime de l’austérité… N’allons même pas jusqu’en Grèce sous la botte de la Troïka. Prenez le train sur « la dorsale wallonne » et contemplez le désastre des gares laissées à l’abandon. Faites un tour dans les villages : que sont devenus les bureaux de poste, où sont les piscines publiques ? Ne parlons même pas de l’état des routes et autoroutes…
A Davos, ça roule...
A part cela nous vivons une époque formidable. « Croyez-moi, la Belgique a restauré sa crédibilité internationale. Ce fut très visible au Forum économique mondial de Davos, la semaine dernière, malgré la nouvelle très dure tombée au même moment. Aujourd’hui, à nouveau, nombreux sont les créateurs et investisseurs qui regardent notre pays avec un grand intérêt » dixit Monsieur le Premier Ministre ce 29 janvier.
fRED