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mercredi 27 février 2013

[J’vais vous les faire bouffer !]



J’vais vous les faire bouffer !

Lénine disait en boutade  que « l'avant-dernier capitaliste vendrait la corde pour pendre le dernier ». Cette histoire de lasagnes à la viande de cheval en est une belle démonstration.

Faut-il redistribuer les plats trafiqués aux pauvres ? Non. La réponse est non.

Il y a une solution bien plus radicale : les faire bouffer à tous ceux qui ont tirés profit(s) de cette industrie frelatée où chaque bout de gras vendu fait du lard aux porcs de la finance.

Je propose qu’on les gave jusqu’à plus faim de toutes les merdes qu’ils ont mis sur le marché, les pâtes, les pattes, le cheval et la selle en plus.

fRED



P.S. : on en garde une part pour Stéphanie de Monaco qui a déclaré "On souffre de la même manière".

mardi 12 mai 2009

[A Monaco...]

Le 16 avril dernier, un mouvement de grève et de manifestation d’ampleur historique a eu lieu à Monaco, ce « paradis patronal, pas salarial », comme on a pu le lire sur certaines banderoles. Le cortège, fort de 3000 personnes, était privé d’animation, tout usage de véhicule à moteur ayant été interdit par les autorités. Mais ce défilé à lui seul a bien constitué une sacrée animation, dans ce paradis fiscal recroquevillé sur ses richesses, sur le bien-être de ses multi-millionnaires et de ses entreprises.
L’occasion pour les travailleur-se-s de manifester leur inquiétude face à une situation sociale qui se dégrade, pour revendiquer notamment une amélioration des conditions d’emploi et de salaire. En effet, comme le note la secrétaire syndicale Angéle Braquetti : « Nous nous opposons au recul social imposé par le patronat en principauté. A Monaco, il n’y a toujours pas d’obligation de motiver un licenciement, et le recours à l’intérim et au CDD est illimité. Nous demandons aussi la parité des salaires avec la France ». Les salaires seraient équivalents à ceux en vigueur en France, à ceci près qu’ils correspondent à 39 heures de travail à Monaco contre 35 heures en France, juste à côté. Et que les loyers et le coût de la vie sont nettement supérieurs. L’appel à se « réapproprier les fruits de leur travail » et à se mobiliser « contre le recul social enregistré au cours des 30 dernières années » a donc fédéré en nombre.
Etaient partie prenante de ce mouvement, des salarié-e-s du privé, mais aussi, ce qui est exceptionnel à Monaco, du public qui s’associait pour la première fois à ce type d’action depuis des décennies ! On trouvait ainsi côte à côte des employé-e-s de Carrefour, de BNP Paribas, de l’orchestre philharmonique de Monaco, de différents palaces, de salarié-e-s de l’industrie (sous-traitantes dans le secteur automobile, chimie, métallurgie, des transports urbains (privatisés), des sociétés monégasques des eaux et de l’électricité, du centre hospitalier Princesse Grace, mais aussi des retraité-e-s, des locataires…
Un mouvement fourni, donc, qui fait écho à des mobilisations précédentes : grève à l’usine Sofamo-Biotherm (groupe L’Oréal) en novembre 2008, importante manifestation unitaire de mai 2008, grève chez les salarié-e-s des « bandits manchots » de la Société des Bains de Mers en avril 2008, grève à l’Hôtel Mirabeau en octobre 2007 (un palace 4 étoiles), manifestation syndicale en juin 2005…
(d'après http://www.gauche-anticapitaliste.ch)