dimanche 23 mai 2010

[les paris sont ouverts : austérité ou pas?]

Je viens d'écouter le débat à la RTBF avec les petits partis. Un gros candidat se sentait offusqué par les propos de notre tête de liste, Céline Caudron qui accusait le PS d'avoir accepté toutes les mesures antisociales des gouvernements successifs depuis des années. Céline mettait en garde contre les mesures d'austérité budgétaire qu'on nous prépare. 
"Grands Dieux", lui répond l'agent 22, "vous n'allez quand pas prendre pour argent comptant les chiffres du Bureau du Plan"! Comme si cette officine gouvernementale n'avait pas choisi son moment, pour sortir ce "rapport technique incontournable", afin de conditionner l'opinion publique à qui on mitonne de bons petits plats à la grecque...
Physiquement je n'irais pas jusqu'à comparer ce rondouillard aux longilignes Papandreou et Zapatero. Mais j'ai en mémoire la longue liste des mesures, lois et règlements de régression sociale que la "gauche de pouvoir" a mis en œuvre ou accepté dans tous les pays européens. Cela commence d'ailleurs au niveau du parlement européen dans lequel les groupes "socialiste" et "verts" votent à l'identique de la droite de Berlusconi, Sarkozy et consorts (PPE) dans 90% des cas.
Se laisser tenter par les arguments du style "le vote utile", "sans nous ce sera le bain de sang" c'est le meilleur moyen d'accepter de nouveaux reculs. Mieux vaut encore être accusé d'éternels minoritaires.
fRED

"On a eu raison d’avoir tort  la formule n’est pas une revendication dogmatique, c’est une protestation contre l’idée selon laquelle en politique ou en histoire, la victoire aurait valeur de preuve. Dans certaines circonstances, être en minorité, voire en intimité, n’est pas ce qui invalide ou vérifie une politique" Daniel Bensaïd

samedi 22 mai 2010

[ma campagne 4]

ma campagne Hier soir, j'ai bien aimé Vague, au Pass. Cela fait longtemps que j'ai envie de traiter de ce sujet. Une installation/spectacle très intelligent(e) et sensible. Evcharisto Nikos de m'avoir parlé cette soirée...

vendredi 21 mai 2010

[Abstenez-vous... de ne pas aller voter]

ma campagne
Le parti des abstentionnistes semble avoir le vent en poupe. Les partis traditionnels l'ont bien compris et, tout en disant le contraire, encouragent le phénomène en dégoûtant les citoyens de la chose politique. Même le PTB plonge dans l'antipolitisme en affublant les candidats de nez rouges sensés dénoncer le "cirque politique".
Mais s'abstenir a toujours consisté à donner carte blanche à ceux qui gouvernent.
Il y aurait une alternative... voter utile!
Voter peut (parfois) faire changer les choses? Regardez, en Grèce tout a changé : avant le scrutin, fin de l'année passée, la droite piquait dans la caisse et les socialistes ne disaient rien. Aujourd'hui c'est la droite qui n'a rien à redire quand les socialistes piquent dans la poche des classes populaires pour renflouer les caisses... des Banques et engraisser les spéculateurs!
Alors on vous propose une troisième possibilité : s'abstenir utile en votant radicalement révolté. Il n'est pas dit que le résultat sera immédiat mais cela peut rendre de l'espoir à ceux qui refusent de se résigner!
fRED

ma campagne
Témoignage sur une mission en Palestine au cours de la soirée ABP Mons ce 20 mai 

jeudi 20 mai 2010

[ma campagne 2]

ma campagne
ce jeudi 20 mai à Bruxelles : manif de soutien au peuple grec en lutte contre l'austérité.

[battre campagne]

ma campagne
Battre campagne en ville? C'est pas dans mes habitudes de me présenter. Heureusement c'est sur une liste unitaire, je n'aurai pas trop de mal à me mettre en avant. D'ailleurs je suis dernier sur la liste (à la Chambre en Hainaut).
Je vous livre l'essentiel de ma bio : originaire de Quaregnon (la Charte), je suis né en 1950, j'avais 18 ans en 1968
Dans la colonne de droite "l'état du monde en quelques chiffres", je rappelle que le nombre des pauvres a triplé en 50 ans pendant que celui des riches doublait. Le 1er mai 2008, j'écrivais : "La conclusion est affligeante ! Cette société c’est de la merde. Et j’ai bien fait de la combattre sans relâche. Et j’ai bien envie de continuer encore plus fort. N’en déplaise à ceux qui vous expliquerons que tout ça c’est dépassé, qu’on ne peut rien y faire, que grâce à eux c’est moins pire,…
Moins pire ? Au regard de ces quarante ans (et de mai 68 en particulier) on constate que les maigres avancées, les quelques conquêtes, ou les victoires partielles contre des reculs, sont toutes le fruit de luttes sociales collectives.
" 
Voilà le sens de tous mes engagements, sur tous les fronts...
fRED