jeudi 30 avril 2009

Les mobilisés


Ces derniers temps sur Facebook il pleut des groupes qui s’intitulent tous « Mobilisons nous autour de… ». C’est quoi ce machin, une secte ? Un jeu de kermesse ? Il suffit de mettre sa tête dans le trou et par magie on devient Mickey, Cendrillon, 1er Ministre, ou administrateur d’Electrablel ?
Je conseillerais bien aux sans-papiers de mettre leur tête, eux aussi, pour qu’on se mobilise pour eux. Ils pourraient devenir « quelqu’un ». Et les sans-abri ? Présidents de Toit et Moi ! Et les sans-emploi ? Attaquants à l’Albert !
On peut rêver, non ?
fRED

Les clips passés...









mardi 28 avril 2009

Les actionnaires

D’habitude si prompts à dénoncer la « violence grandissante » dans les conflits sociaux, les médias ont vite effacé les images de la fièvre mexicaine qui s’est emparée de l’assemblée des actionnaires de Fortis.
Ça fait mauvais genre tout ça. Ça fait désordre. D’accord c’est la crise mais c’est pas une raison pour en rajouter. Si on laisse faire la prochaine fois ils vont venir avec des tomates. Et la suivante ils vont brûler des pneus devant la salle.
Vous voyez d’ici l’effet que ça fait là-bas, chez les investisseurs américains, qui n’aiment pas qu’on leur vole la vedette quand il s’agit d’enfumer le monde…
C’est pas des méthodes d’actionnaires, réputés être des gens biens, trav
aillant dur pour nourrir leur famille et lui garantir une retraite paisible.
Vous vous rend
ez compte, si les capitalistes se mettent à imiter les ouvriers de Toyota ou de NGK, eux, là, les ploucs d’en bas ils pourraient en venir à imaginer qu’il est possible d’inverser les rôles. L’effroi quand vous arriverez à votre bureau et qu’ils se vautreront sur votre fauteuil en cuir…

fRED

samedi 25 avril 2009

[1er Mai : APPEL UNITAIRE]

Après les mobilisations des 29 janvier et 19 mars, c'est un 1er mai exceptionnel qui se prépare dans toute la France. Pour la première fois depuis longtemps, en effet, toutes les organisations syndicales y appellent ensemble et prévoient plus de manifestations qu'il n'y en a eu le 19 mars.
Cela fait maintenant plusieurs mois que la colère sociale grandit dans le pays, multipliant les actions les plus diverses. La défense de l'emploi et le refus des licenciements sont à l’origine de conflits de plus en plus nombreux. Des secteurs comme l'université et l'éducation, la santé ou la Poste sont mobilisés depuis des mois. D'autres comme EDF-GDF intensifient leurs actions. Le 1er Mai peut constituer une étape supplémentaire dans la convergence et la généralisation de mobilisations sociales dont le mouvement des Antilles, notamment, a montré l’efficacité.
Bien que les choix politiques du gouvernement soient de plus en plus largement mis en cause, celui-ci refuse d'entendre les exigences sociales qui se sont exprimées, entre autres, au travers de la plate forme intersyndicale du 5 janvier et dans les journées des 29 janvier et 19 mars. Le gouvernement loin d’apporter une quelconque réponse aux urgences sociales du pays, une quelconque réponse efficace à la crise, laisse faire les plans de licenciement, continue de mettre en œuvre des choix qui font payer aux populations l'addition de la crise et s'enfonce à tous les niveaux dans un autoritarisme et un mépris insupportables. Tous les clignotants de la situation sociale et économique du pays restent au rouge. Il faut mettre un coup d’arrêt à la politique de Nicolas Sarkozy et du Medef et contribuer à faire grandir l’exigence d’autres choix de justice et de solidarité.
Cela concerne notamment l’opposition aux suppressions d’emplois et à la précarisation, dans le privé comme dans le secteur public, l'augmentation des salaires, du SMIC, des minimas sociaux et des retraites; la défense et le développement des services et de l'emploi publics ; l’annulation des lois Bachelot et Pécresse, la réorientation des richesses vers le développement de productions et de services susceptibles d'engager notre pays dans un tout autre mode de développement fondé sur la satisfaction des besoins sociaux dans le respect des équilibres écologiques.
La réunion du G20 présentée par Nicolas Sarkozy comme un grand succès n’a fait que conforter les choix qui sont à l’origine même de la crise. Aucun des mécanismes d'accumulation financière à l’origine de celle-ci n'est mis en cause, l’essentiel pour N. Sarkozy comme pour les dirigeants des grandes puissances étant la sauvegarde même de ces mécanismes.
De plus en plus en difficulté, le gouvernement semble aujourd'hui tenté par une stratégie de la tension dans laquelle il agite à nouveau le thème de l'insécurité. Il renforce sa volonté de criminaliser l'action sociale et collective, tente d’instrumentaliser les « séquestrations de patrons » que soutient une majorité de la population et lance une nouvelle loi sécuritaire stigmatisant les jeunes. Les enquêtes d'opinion ont montré que l'exaspération sociale était largement partagée. Nous refusons toutes atteintes aux libertés qui visent à museler la contestation sociale et politique.
La question de l'emploi devient cruciale. Face à des groupes qui sacrifient leurs salariés au profit de la rémunération des actionnaires et des plus hauts dirigeants patronaux, il est temps de stopper au plus vite les licenciements et d’éliminer toute conséquence du chômage partiel pour les salarié-e-s. Nous agirons dans ce sens aux côtés de celles et ceux qui sont concerné-e-s.
Nos organisations, comme elles l'ont fait lors des précédents rendez-vous de mobilisation sociale, appellent à la réussite d'un 1er mai 2009 historique. Elles seront aux côtés des salarié-e-s, de tous les travailleurs, de toute la population pour amplifier la mobilisation populaire afin d’obtenir les changements de cap politiques nécessaires.

Signataires : Les Alternatifs, le NPA, le PCF, le PS, La Gauche Unitaire, Le PG, Le MRC, Le PCOF, La Fédération, ADS, Alter-Ekolos-Ecologie Solidaire, La CNCU.

jeudi 23 avril 2009

action à Valenciennes

action du Collectif de lutte du Valenciennois ce jeudi 23/4 au rond-point Saint-Christophe

REFUSONS DE PAYER LEUR CRISE ! CONSTRUISONS LA GRÈVE GÉNÉRALE !


90.000 chômeurs supplémentaires au mois de janvier, 80 000 en février… Pas un jour ne passe sans qu’une entreprise n’annonce des suppressions de postes ou des licenciements. Partout, le chômage partiel se généralise. C’est un véritable cataclysme social qui est en route. Chômage, précarité, pauvreté pour le plus grand nombre, bouclier fiscal, parachutes dorés, stock-options en tout genre et des milliards de bénéfices pour quelques nantis, nous disons NON ! Nous refusons de voir nos vies sacrifiées. Nous ne paierons pas leur crise !

Contre une politique au service exclusif des possédants…

Le gouvernement trouve sans peine des centaines de milliards pour renflouer les banques et les grandes entreprises, mais pas un centime pour les salaires, les retraites ou les services publics. Les gesticulations de Sarkozy contre les parachutes dorés scandaleux de certains patrons ne trompent personne : sa politique et celle du gouvernement est exclusivement au service des plus riches.

…l’heure est à la mobilisation générale ! Nous étions des millions en grève et dans la rue le 29 janvier et le 19 mars pour dire notre rejet de cette politique. Nous avons montré que nous pouvions être une force. Mais nous ne pouvons en rester là et nous contenter de journées de mobilisations sans lendemain ou en ordre dispersé. Grèves, occupations d’usines... : partout la colère et l’indignation montent. Dès maintenant, il faut faire converger toutes les luttes et les résistances, construire une grève générale, puissante et durable, capable de faire céder le patronat et le gouvernement. Les travailleurs et la population en Guadeloupe et en Martinique ont ouvert la voie. Unis et solidaires, il est possible de gagner !

Salariés du public ou du privé, salariés privés d’emploi, jeunes, retraités, nous avons décidé d’unir nos forces quelles que soient nos appartenances syndicales, associatives ou politiques. Il est temps de prendre nos affaires en main, à la base, de préparer un tous ensemble contre la politique du gouvernement et du patronat.


Pour ne pas payer la crise, imposons nos exigences !


Premières revendications pour unifier nos luttes :


> Face à l’explosion du chômage : - Interdiction des licenciements - Zéro suppressions de postes ou d’emplois dans le public ou le privé - Chômage partiel payé à 100 % par les employeurs

> Pour nos salaires, contre la vie chère : - 300 euros nets d’augmentation pour tous les salaires, retraites et minima sociaux - Le SMIC à 1600 euros nets - Blocage des loyers, réquisition des logements vides - Baisse des prix des produits de première nécessité - Gratuité des transports

> Solidarité entre tous les travailleurs : - Régularisation de tous les sans papiers

> Contre la casse des services publics : - Retrait de la loi Bachelot, santé gratuite pour tous - Halte à la privatisation de la Poste - Retrait de la loi Pécresse dans les universités - Retrait des « réformes » Darcos - Recrutements massifs dans la Santé, l’Education… pour faire face aux besoins

> Retraites :

- Une retraite à taux plein à 55 ans pour tous sans condition d’annuité, c’est autant d’emplois pour les jeunes


Collectif de lutte du Valenciennois : syndiqués (CGT-Education, CGT-USTM, FSU, Solidaires, Sud-Education, Sud-Rail, UNEF) et non syndiqués, étudiants, lycéens, enseignants, cheminots, métallos, privés d’emploi, retraités…

Pour nous contacter, nous rejoindre : collectifdelutte@gmail.com

Manifestation le 1er mai 10h30, place d’Armes

à Valenciennes

Manifestation le 1er mai - 10h00 - Place de la Mairie - Maubeuge