mercredi 29 juillet 2009

[Bridgestone]

RASSEMBLEMENT DE SOLIDARITE
le vendredi à 16h devant Bridgestone

infos sur : http://stoplicenciements.blogspot.com/


lundi 20 juillet 2009

[Manifeste]

Nous, ouvriers de Bridgestone Frameries, sommes en grève en front commun depuis le 11 juin 2009 contre le licenciement de 8 collègues de travail, ainsi que notre délégué principal. Nous dénonçons la direction qui ne respecte pas la convention collective de travail sectorielle. Cette convention, qui a force de loi, disait: "L’entreprise mettra tout en œuvre en vue d'éviter des licenciements pour raisons économiques et techniques. Si des difficultés surviennent en la matière, il est préalablement instauré un régime de chômage partiel, si possible par roulement."

[Les faits]
Début juin, en Conseil d’Entreprise, sans aucune discussion préalable, la direction a annoncé la fermeture du département « Magasin Pneus» et par conséquent le licenciement sec des 8 ouvriers qui y travaillent. Des raisons techniques et de sécurité ont été invoquées, mais il n'y a eu aucun audit, aucun document de non-conformité, aucune justification ou preuve de la nécessité de fermer ce département. Aucune réorganisation du département n’avait été préalablement annoncée. Notre surprise face à ces licenciements injustifiés a été complète.
Bridgestone Aircraft Tyres contrôle 50% du marché du pneu des compagnies aériennes d’Europe, d’Afrique et du Moyen Orient. Son chiffre d’affaires est passé de 53,2 millions d’Euros en 2007 à 62,3 millions en 2008. Les bénéfices du site de Frameries pour 2008 s’élèvent à 5,2 millions d’euros (2 fois plus qu’en 2007). L’entreprise investit des milliers d’euros dans des panneaux photovoltaïques engage du personnel, refuse des prépensions, augmente ses projets de production et fixe de nouveaux contrats de sous-traitance. Bridgestone n’est pas une entreprise en difficulté qui peut « justifier » des licenciements secs!
En même temps, l’entreprise a bénéficié d’avantages mis à sa disposition par les pouvoirs publics pour plus d’un million d’Euros: intérêts notionnels (591.914 €), réductions de cotisations de sécurité sociale (358.559 €), économies au niveau de la formation (189.997€)
Le traitement subi par les travailleurs licenciés est inacceptable. Les cadres ont réclamé les badges et le matériel de nos camarades avant même de leur présenter un préavis écrit. A ce moment-là, tous les ouvriers ont compris que la paix sociale était rompue. L’élan de solidarité a été rapide et complet: chaque nouveau travailleur qui arrivait pour prendre son temps de pause s’est joint au piquet pour résister ensemble à l’injustice patronale.
Notre mouvement se fait dans le respect, le calme et la dignité. Nous n’avons pas séquestré la direction. Cependant, alors que la direction viole la loi, elle nous traite de voyous et nous accuse de destructions. Ces accusations honteuses et mensongères ont été reprises par Essenscia, la fédération patronale de l’industrie chimique, et répercutées par la presse.

[Revendications] Nous, travailleurs de Bridgestone, continuons notre grève pour nos revendications :
1. L’annulation des huit licenciements.
2. La reprise des travailleurs dans le poste de production
3. Le respect de la convention collective de travail du secteur
4. Que les contrats à durée déterminée soient transformés en contrat à durée indéterminée

[Appel] Nous nous adressons à toutes et tous, travailleurs et allocataires sociaux. Nous accusons les patrons: ils profitent de la crise pour accroître la pression sur les salaires, sur les conditions de travail, sur les contrats, et pour briser la force syndicale. Ils veulent avoir à leur disposition une main d’œuvre docile et flexible, sans droits. C'est inacceptable.
Le monde du travail n'est pas responsable de la crise, il n'a pas à en payer les frais. Notre situation montre l’urgence d’un combat d’ensemble du monde du travail pour interdire les licenciements.
Notre combat est le vôtre. Avec votre solidarité, nous gagnerons!

Les travailleurs de Bridgestone Aircraft Tire – site de Frameries

mardi 14 juillet 2009

[Continental, Goodyear, ... Bridgestone?]

[l'Olivier?]

Demandeurs d'emploi de moins de 25 ans, l'Olivier va-t-il s'engouffrer dans la même impasse ?
[Communiqué de presse] de la FGTB wallonne (10 juillet 2009) concernant l'accord d l'Olivier sur la contractualisation des jeunes chômeurs
La dernière déclaration de Joëlle Milquet, Ministre fédérale de l’Emploi, concernant les chômeurs de moins de 25 ans témoigne d’un entêtement à poursuivre dans une voie sans issue. Depuis 2004, la FGTB wallonne demande le retrait du contrôle de la disponibilité des chômeurs et s’oppose avec force à toute forme d’élargissement de la mesure. Dans le cas des jeunes arrivants sur le marché de l’emploi, nous percevons « ce contrat de devoirs et de droits mutuels et impératifs » comme une mesure supplémentaire de contrôle et de sanction potentielle. La dernière évaluation du plan a démontré que le mécanisme exclut systématiquement le public le plus précaire. Cette nouvelle déclaration de Joëlle Milquet couplée à des velléités patronales, de voir le FOREM se transformer en source d’informations de l’ONEM sur les demandeurs d’emploi, ne sont pas de bon augure. Nous sommes convaincus qu’il existe des signaux plus positifs que la menace d’une exclusion vers le CPAS, à envoyer aux jeunes en quête d’un projet professionnel et personnel. L’arbitraire qui guide les évaluations d’entretiens est habituellement ressenti comme une injustice par les personnes sanctionnées. Imposer un tel contrat aux moins de 25 ans dès les premiers pas de leur vie active risque de provoquer davantage de choix par défaut et de démotivation qu’un réel parcours vers un emploi épanouissant.
La FGTB wallonne réitère sa volonté de voir s’organiser un accompagnement de qualité vers l’emploi durable, désenclavé de tout système de pression, de culpabilisation ou de sanction.
En cette période de reconstruction, nous demandons aux négociateurs de l’Olivier de ne pas s’enliser dans les vieilles recettes libérales qui préfèrent activer les demandeurs d’emploi que la politique de création d’emplois.

mercredi 8 juillet 2009

[le G8 à l'Aquila]





Vérité et Justice

”Nous répétons que cette retraite aux flambeaux est une occasion pour la communauté toute entière de commémorer ses victimes, pour demander la vérité sur ce qui s’est passé, et que soient présentés à la justice ceux qui sont responsables de manquements et de spéculation. Nous ressentons l’urgence de nous réapproprier notre deuil et voulons le faire de manière collective pour reconstruire ensemble le futur de notre communauté et lui redonner un sens. Des valeurs mises en crise par la violence du séisme, d’abord, et ensuite par l’arrogance du pouvoir. Mémoire vérité et justice, sobrement, le plus loin possible de la clameur des grandes kermesses, en opposition ouverte aux parades du régime” (comité 3e32)