
lundi 29 juin 2009
[les banquiers]

vendredi 26 juin 2009
[chiens de garde…]

[Les ouvriers de Bridgestone ont-ils perdu la raison ?] Récemment, j’évoquais déjà cette fâcheuse tendance à inverser les rôles : « voici les coupables (coupables, notamment, d’une violence sociale qui considère les travailleurs comme de vulgaires objets jetables) qui se transforment en victimes… Et ceux qui se battent pour défendre leur droit à vivre dans la dignité, transformés en voyous ! » (1)
Les voici maintenant devenus fous. Oui la solidarité est une forme de folie. Contre laquelle Jacqueline Gala est immunisée, elle est tombée dans une autre marmite dès sa plus tendre enfance. Mais la potion magique ne semble pas avoir eu d’autres effets, elle parle visiblement de choses qu’elle ne connait pas.
Quelques exemples :
1. Dans son interpellation de la Ministre Milquet, elle s’insurge : « on me parle de huit personnes et vous en évoquez neuf, (…) les huit personnes concernées se sont vu octroyer des indemnités de rupture plus correctes puisque dépassant de un ou deux mois le minimum légal…Je ne suis donc pas d'accord de parler de licenciements secs. ».
Que disent les travailleurs ?
« Ce mouvement de solidarité a démarré suite au licenciement brutal et injustifié de 8 ouvriers décidé le jour même par la Direction de Bridgestone. En agissant de la sorte, cette direction a "renié" sa signature puisqu'elle ne respecte pas la dernière convention collective de travail conclue sur le plan de l'entreprise pour les années 2007-2008 et 2009. En effet, cette CCT prévoit dans son article 1 intitulé "sécurité d'emploi" que : « l’entreprise mettra tout en œuvre en vue d'éviter des licenciements pour raisons économiques et techniques. Si des difficultés surviennent en la matière, il est préalablement instauré un régime de chômage partiel, si possible par roulement »(…) Pas de reclassement possible au sein de ce service a décrété le Sieur Clarinval! Pourtant, il y a 24 prépensionnables dans le service "production" et ce dans les 12 mois qui viennent, il y a une quinzaine de CDD dont le contrat se termine prochainement, on pourrait faire du crédit-temps, et bien entendu organiser le chômage partiel comme exigé par la CTT d'entreprise. »
Il s’agit bien de licenciements secs puisque qu’aucune des alternatives évoquées par la Convention n’a été acceptée par la Direction. Et c’est bien de 9 licenciements dont il est question puisque qu’au delà des 8 licenciements « secs », il y a aussi celui d’un « travailleur protégé », Secrétaire du Conseil d’Entreprise, membre du CPPT, délégué syndical de la FGTB (licenciement qui nécessite une procédure particulière, visiblement Mme Gland ne sait rien de cette procédure…)
2. « depuis le 12 juin, un piquet de grève est organisé devant l'usine, qui bloque tout et qui empêche tout travailleur de pénétrer dans les installations (…) je peux vous dire que la direction est démoralisée en raison de la violence et de l'agressivité dont il est fait preuve à son égard. »
Mme J. Galante est à nouveau à côté de la plaque : la grève a éclaté le 11 juin après-midi, le 12 au soir, une intervention policière démesurée a écarté le piquet « pacifique » et « libéré » la direction : depuis lors on ne l’a plus revue à Frameries (pas plus que Mme J. Argent), on ne voit pas très bien quand et comment elle aurait pu être victime d’une telle « agressivité », d’une telle « violence »…
[Image] Pour ceux qui ne l’auraient pas encore compris, Mme J. Galant n’aime pas les ouvriers qui ne sont pas « sages comme des images », elle n’aime pas les « fous » qui sont révoltés par l’injustice. Elle est libérale (mon petit doigt me dit que, plus petite encore, elle aurait voulu être n’importe quoi, mais que personne n’a voulu d’elle – ouf !-).
Je n’ai qu’un conseil à lui donner : à propos d’IMAGE, occupez-vous de la vôtre, y’a encore du boulot.
fRED
[Iran: la répression se poursuit]

Bruxelles, le 25 juin 2009 : La CSI, l’IE, l’ITF et l’UITA ont exprimé aujourd’hui leur solidarité avec les nombreux travailleurs/euses iranien(ne)s qui ont rejoint les manifestations dans les rues pour réclamer le respect de leurs droits démocratiques fondamentaux. Les protestations en faveur de la démocratie en Iran, organisées par les syndicats, auront lieu demain à l’échelle nationale aux quatre coins du monde. « La violence contre ceux et celles qui manifestent pour la démocratie s’est soldée par la mort de nombreuses personnes et plusieurs centaines de blessés. Cette répression brutale des manifestations pacifiques et le manque de respect des droits humains sont entièrement inacceptables », a affirmé Guy Ryder, secrétaire général de la CSI. Les syndicats dans le monde entier ont été consternés par les attaques des autorités iraniennes contre les actions syndicales indépendantes au cours des dernières années, notamment des agressions à l’encontre de travailleurs et leur arrestation pour avoir manifesté pacifiquement pour les droits des travailleurs, dernièrement le 1er mai alors qu’ils tentaient d’organiser un rassemblement pacifique à l’occasion du Premier mai au parc Laleh à Téhéran. La répression des droits fondamentaux s’est à présent intensifiée et étendue, notamment la réaction particulièrement violente par les forces de la sécurité aux nombreuses manifestations dans la foulée de l’élection, et l’arrestation de centaines de personnes. Dans une lettre adressée au Guide suprême de l’Iran, la CSI, conjointement avec l’IE, l’ITF et l’UITA, appelle aux droits démocratiques pleins de tous les Iraniens, notamment la liberté syndicale et la liberté de réunion, à la fin de l’ensemble de la répression violente, à la libération de tous les syndicalistes emprisonnés, à la reconnaissance de toutes les organisations de travailleurs indépendantes en Iran, au respect des normes fondamentales du travail et à la ratification de toutes les Conventions fondamentales de l’OIT, en particulier celles concernant la liberté syndicale et la négociation collective, à la fin de l’ensemble de la répression antisyndicale, et à la réintégration de tous les travailleurs licenciés abusivement.
Les manifestations seront organisées auprès des ambassades/consulats iraniens, notamment à Ankara, Bangkok, Bruxelles, Canberra, Genève, Jakarta, La Haye, Londres, Madrid, New Delhi, Oslo, Ottawa, Paris, Tokyo et Wellington. Parallèlement à ces événements, les syndicats dans d’autres pays mènent également différentes actions de solidarité. Voir l’appel commun (en anglais) lancé par la CSI, l’IE, l’ITF et l’UITA à une journée d’action
Pour de plus amples informations sur la journée d’action et la situation des travailleurs iraniens, veuillez consulter le site web suivant : www.justiceforiranianworkers.org
mardi 23 juin 2009
[On a retrouvé la boîte noire...]

La crise avait disparu des écrans le temps du scrutin européen, elle est de nouveau là avec sa vague de licenciements, de restructurations (prétextes ou pas), ses exigences de précarité accrue...
On fait quoi?
Chacun son tour? A la queue, comme tout le monde?
fRED
jeudi 18 juin 2009
[le chiffre de la semaine]
1
[Un an], c’est la durée d’inéligibilité à laquelle a été condamné l’industriel milliardaire Serge Dassault, maire UMP de Corbeil-Essonnes (Essonne), par le Conseil d’Etat pour avoir acheté les voix de certains de ses électeurs. L’élection municipale de mars 2008 mise en cause a été invalidée. Il est accusé « de pratiques de dons en argent d’une ampleur significative à destination des habitants de la commune […] pouvant affecter la libre détermination des électeurs » et de « vicier les résultats ». Le milliardaire a acheté des voix en payant des caddies au supermarché, en faisant des prêts, en finançant une mosquée. Son opposant, Bruno Piriou (PCF), a également été condamné à la même peine, mais pour simplement avoir omis de déclarer la location d’une salle !
Inscription à :
Articles (Atom)