Voici un an je vous invitais à oser dire brin au capitalisme.
Cette vulgarité ne m'a pas fait que des amis. Et j'en suis bien content. Car j'ai beaucoup appris de ces petits, certains doutes se sont dissipés, des illusions se sont envolées. J'ai retrouvé des couleurs, des joies, des camarades. Je respire mieux, moins sage, plus résolu.
Je n'ai pas grand chose à ajouter à ce que je vous écrivais le 1er mai 2008 : "Cette société c’est de la merde. Et j’ai bien fait de la combattre sans relâche. Et j’ai bien envie de continuer encore plus fort. N’en déplaise à ceux qui vous expliquerons que tout ça c’est dépassé, qu’on ne peut rien y faire, que grâce à eux c’est moins pire,…" Ceux qui disaient que "grâce à eux c’est moins pire" sont toujours là à vous expliquer qu'ils sont les gardes-fous (au sein du gouvernement), que sans eux ce serait plus pire...
Et oui, sans eux, le FMI et l'OMC seraient totalement aux mains de la droite; il y aurait deux centres fermés en Wallonie (et pas un seul à Vottem). Sans eux il y aurait deux "Pactes des Générations" et deux "Chasses aux chômeurs". Sans eux on aurait déjà privatisés trois fois La Poste... Sans eux que ferait-on d'ailleurs?
Et voilà que déjà le 1er mai revient, apporter son vent de révolte, éclairer une époque troublée mais explosive et combattive.
Je respire un grand coup. Dans quelques heures je me lève, je vais manifester, distribuer un tract, coller des affiches, gueuler, pester, militer.
En mai...
2 commentaires:
Vous dites "cette société c'est de..." Mais cette société c'est quand même bien la somme de nous, de chacun d'entre nous... Alors pourquoi en sommes nous, puisqu'il s'agit de nous, arrivés là ?
Ce n'est pas la "somme" mais le "résultat" de relations, conflits et intérêts complexes mais nous ne sommes pas tous égaux dans cette société, je vous invite à lire mon billet permanent "l'état du monde en quelques chiffres", la lutte des classes c'est celà.
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