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lundi 26 octobre 2009

[La colère monte en Italie]

La grande manifestation des métallurgistes organisée le 9 octobre par la CGIL et sa branche métallurgie, la FIOM (sur des positions de lutte de classe plus affirmées que sa maison-mère) a été un franc succès: 250 000 manifestants réunis en 5 cortèges – 100 000 à Milan, 70 000 à Florence, 50 000 à Naples, 30 000 à Rome et 10 000 à Palerme – et des taux de grévistes estimés par la FIOM à plus de 70%. La raison majeure de cette mobilisation est la menace d'accord séparé sur la re-négociation des conventions collectives que vont signer prochainement les deux syndicats minoritaires et réformistes que sont la Fim (dépendant de la Cisl – syndicat chrétien-démocrate) et l'Uilm (dépendant de l'Uil – syndicat social-démocrate). La pratique des accords séparés vise à court-circuiter le syndicat majoritaire et de classe qu'est la CGIL-FIOM en laissant le patron (ou la fédération patronale qu'est la Federmeccanica) choisir pour les salariés les syndicats qui les représentent. La CGIL-FIOM conteste un déni de démocratie, elle exige que l'on mette des pratiques d'accords séparés, et que la question des conventions collectives soient traités avec les organisations réellement représentatives des travailleurs. Dans l'appel à la grève, la CGIL-FIOM lie la question du refus de l'accord séparé à la défense de l'emploi et à la lutte contre la crise qui doit reposer sur l'extension des « amortisseurs sociaux » et plus largement sur une politique de relance industrielle.
Toutefois, l'élément marquant de cette journée du 9 octobre restera la rencontre des métallurgistes et des étudiants dans la rue. Les débuts d'une convergence des luttes. Selon les syndicats étudiants, 150 000 étudiants ont défilé dans 60 villes, remettant en cause l'école à deux vitesses et la privatisation de fait du système éducatif italien contenue dans la réforme Gelmini. Si on ajoute à ces manifestations du 9 octobre, la manifestation géante bien que symbolique à Rome pour la défense de la liberté de presse qui a réuni 350 000 manifestants au début du mois, au moment même où Berlusconi tente le coup de force par des attaques réitérées contre les pouvoirs constitutionnels (Présidence de la République, Cour Constitutionnelle), on se pose la question, que manque-t-il à ces luttes?

jeudi 9 avril 2009

Humeur tectonique et politique

Je peste. Encore un fois je peste. Contre les plaques tectoniques qui n’arrêtent pas de s’entrechoquer, toujours aux mauvais endroits et toujours aux mauvais moments. Je peste aussi contre l’autre là qui vient survoler le théâtre des opérations et larguer ses grosses bêtises habituelles. S’il existait une échelle de Richter de la connerie je crois qu’il aurait déjà crevé le mur du con plus d’une fois.
Mais j’en veux un peu aussi aux médias qui accordent finalement plus d’importance à ses pitreries qu’à la vie, aux joies et aux peines, de son peuple.

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Un jour avant le tremblement de terre de l’Aquila, c’est le sol de Rome qui a tremblé sous les pas de plus de 2,5 millions de manifestants. Après celle de mars 2002 contre le terrorisme, c’est la plus grande manifestation d’après guerre en Italie. D'après la CGIL organisatrice (5 millions d’affilés), quelque 40 trains, deux bateaux et 4.800 autocars avaient été affrétés afin que des habitants de tout le pays puissent participer à la manifestation de Rome. Pour vous donner une idée de cette mobilisation c’est comme si la FGTB et la CSC rassemblaient 1,2 millions manifestants -50% de leurs affiliés- à Bruxelles.
Qui en a dit un mot en Belgique ?

samedi 4 avril 2009

L'Italie n'arrête pas d'arrêter!

Plus de 6,5 millions de manifestants dans 400 cortèges à travers tout le pays depuis le 25 octobre 2008, des pensionnés aux lycéens, faites le compte, c'est une manifestation de 40.000 personnes tous les jours depuis 5 mois... Vous en avez entendu parler, vous?
Et voici la dernière ce samedi.

ITALIE ACCROISSEMENT DU CHOMAGE
Dans les deux premiers mois de l'année on a dépassé le cap des 65 millions d'heures
de "caisse d'intégration" (chômage), c'est une augmentation de 155% par rapport à la même période de 2008 et déjà 33% en plus que pour toute l'année passée. Selon la Cgil l'accroissement a été de +851% en transports et communications, de +783% dans le secteur ouvrier de l'industrie des machines , de +769% dans la métallurgie et dans la chimie de +592%. Au niveau régional, l'augmentation esr particulièrement grave dans le Piémont (+273%), en Lombardie (+263%), au Trentin (+277%), en Ombrie (+999%), dans les Marches (+299%), dans les Abruzzes (+293%), en Molise (+539%) et en Basilicate (+552 %).

En 2007, l’Italie avait connu une croissance de 1,5%.
L’Italie, entrée en récession au troisième trimestre 2008, s’y est enfoncée au quatrième trimestre, son PIB reculant de 1,8% par rapport au trimestre précédent, selon une première estimation publiée en janvier 2009 par l’institut de statistiques Istat. Le gouvernement italien, qui a révisé officiellement ses prévisions lundi, s’attend à une sombre année 2009. Reprenant à son compte les prévisions de la Commission européenne, il a indiqué s’attendre à un recul du PIB de 2% cette année, et s’attend à une explosion de la dette publique qui devrait s’élever à 112% du PIB en 2010. Le FMI est de son côté plus alarmiste et s’attend à ce que la Péninsule connaisse une troisième année consécutive de contraction de son PIB en 2010.

vendredi 12 décembre 2008

Italie : « Payez-la vous-même votre crise »

Des dizaines de milliers de manifestants ont défilé vendredi sous la pluie en Italie dans le cadre d'une grève nationale pour condamner la politique économique du gouvernement de Silvio Berlusconi face à la crise, à l'appel du principal syndicat, la CGIL (gauche).
A Bologne, où a eu lieu la plus importante manifestation, environ 200.000 personnes étaient rassemblées dans le centre ville, selon les organisateurs. « Malgré la pluie, il y a un climat extraordinaire », a déclaré Guglielmo Epifani, secrétaire général de la CGIL.
« Il y a trop de chômage et trop de personnes dans des situations précaires, les revenus des employés sont trop taxés et rien n’est fait pour aider les retraités », a-t-il déploré, se félicitant par ailleurs que la grève soit « bien » suivie, en particulier dans les usines du nord de l’Italie.
Environ 50 % des ouvriers ont fait grève dans la principale usine de Fiat à Mirafiori, près de Turin, où les transports en commun étaient très perturbés par la grève et où 30.000 personnes ont manifesté, selon l’Ansa.
A Milan, 50.000 personnes ont manifesté, tandis qu’ils étaient 40.000 à Naples et 10.000 à Gênes, selon l’Ansa, qui n’a pas fait état de perturbations majeures dans les transports.
Le syndicat avait suspendu son appel à la grève dans les chemins de fer et les transports à Rome et à Venise afin de ne pas ajouter aux désagréments subis par les Italiens en raison de la vague de mauvais temps qui s’est abattue sur le pays.
Dans la capitale, plusieurs dizaines de milliers de personnes, dont des étudiants, des retraités, des ouvriers, ont défilé avec des banderoles où l’on pouvait lire « Payez-la vous-même votre crise ». (AFP - 12/12/08-)

dimanche 27 avril 2008

ITALIE • La véritable histoire de l'hymne de la Résistance

Alors que les Italiens célèbrent en ce 25 avril leur libération, un ingénieur a retrouvé l'origine musicale de Bella ciao, le chant des Partisans. Un voyage au départ de l'Europe de l'Est via les Etats-Unis...
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